Longtemps mise en attente, cette fois, sa mise en marche est imminente. La force africaine en attente –FAA-, forte de plus de 6 000 militaires, policiers et civils des cinq brigades en attente, ont participé à un exercice d’entrainement sur le terrain AMANI AFRICA au quartier général stratégique, en Afrique du Sud.
Selon un communiqué de l’union Africaine (UA) transmis à Afrikipresse, la force régionale d’intervention de l’Union africaine (UA) sera opérationnelle à partir du mois de décembre prochain.
A la fin de la formation des agents de sécurité de la force régionale d’intervention de l’UA, le Président sud-africain, Jacob Zuma, a encouragé les militaires, les policiers mais aussi les civils membres de cette force d’intervention de l’UA.
« Ce jour est historique dans la quête de la paix et de la sécurité en Afrique. Il illustre les relations positives entre militaires, policiers et civils africains et, plus important encore, la collaboration entre les pays d’origine respectifs de ces forces », a affirmé le Président Zuma.
Cette force œuvrera dans les circonstances graves, à savoir les crimes de guerre, crimes de génocide et crimes contre l’humanité.
Le Président de l’Organe de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) chargé de la coopération en matière politique, de défense et de sécurité, a rappelé que l’exercice contribuera à renforcer la compréhension et la pratique des opérations multidimensionnelles et multinationales de soutien à la paix et à l’amélioration de l’interopérabilité entre les brigades régionales de la FAA.
La cérémonie de clôture a été marquée par une série de manifestations : une parade militaire, des défilés des composantes police et civile, une simulation d’un raid aérien et d’une attaque à l’artillerie, ainsi que d’une attaque de la FAA et des sauts en parachute.
Aliou BM Diallo