La Procureure de la Cour Pénale Internationale (CPI), effectuera une visite de travail à Conakry entre le 2 au 4 juillet. Fatou Bensouda vient pour évaluer l’état d’avancement de la procédure engagée dans l’affaire du dossier du 28 septembre 2009.
Six ans après le massacre de plus de 155 personnes dans un stade de Conakry lors d’une manifestation politique, la Gambienne s’entretiendra avec les autorités de Conakry, le pool des juges, les ONG des droits de l’homme et les victimes .
Alors qu’elle arrive dans 24 heures, certaines associations des victimes ne sont toujours pas au courant. C’est le cas de madame Asmaou Diallo, président de l’association des parents et amis du 28 septembre 2009 (AVIPA).
Contactée par Afrikipresse, elle a dit : « Il faudrait que je rencontre mes partenaires pour comprendre ».
Du côté du département de la justice, on se prépare pour accueillir sur la terre guinéenne, Fatou Bensouda. Me Ibrahima Béavogui, chargé de communication a confirmé à Afrikipresse qu’elle vient vendredi 2 juillet 2015.
« Justement, elle vient voir ce que nous faisons. Nous espérons qu’elle appréciera notre travail parce que nous avons des juges qui travaillent sur le dossier (du 28 septembre). C’est tout à fait normal qu’elle vienne voir comment ça avance. Avec le principe de subsidiarité si ça ne marche pas bien, la Cour peut se substituer à nous, mais pour le moment on a des bonnes appréciations de la cour pénale internationale », a-t-il confié à Afrikipresse à Conakry .
À la question de savoir ce que la Guinée attend de cette visite de la Procureure de la CPI à Conakry, Me Béavogui répond : « j’organise un point de presse samedi, je pense que je vous inviterai à suivre ce point de presse. Ce que je sais, nous, nous faisons notre travail ».
L’arrivée de Bensouda intervient quelques temps après une vague d’inculpations d’officiers militaires et de civils guinéens, et à la suite des sorties de Dadis Camara et de Toumba Diakité.
rès de six ans après les événements, 400 victimes ont été entendues par les magistrats enquêteurs.
Aliou BM Diallo, pour Afrikipresse