Le ministre ivoirien de la Sécurité et de la protection civile, Vagongo Diomandé a annoncé le mercredi 25 mars 2020 au cours d’une conférence de presse à Abidjan, l’interdiction de la circulation des personnes entre la capitale économique, Abidjan et les villes de l’intérieur du pays à compter de ce jeudi 26 mars à minuit à l’exception des véhicules transportant les denrées alimentaires et produits de première nécessité, afin de réduire le risque de la propagation de la maladie à Coronavirus 2019. Ici la réaction des acteurs du monde des transports.
« Avant de parler de manque à gagner, il faut voir le contexte dans lequel les véhicules sont mis aux arrêts. Notre position c’est que ce contexte dépasse aujourd’hui, le gouvernement, les transporteurs et les transportés. Ici il s’agit d’une question de vie ou de mort. Et si cela peut favoriser l’éradication de la propagation de la maladie à Coronavirus 2019, alors nous nous exécutons. C’est d’ailleurs un comportement citoyen.
Aujourd’hui nos collègues de la France, de l’Italie, d’Espagne ne roulent plus.
Aussi nous n’avons pas de raison actuellement de parler d’évaluation financière, car pour disposer de son argent il faut être en vie. Enfin, nous sommes avec un gouvernement suffisamment responsable qui au moment venu évaluera les impacts financiers bien entendu dans tous les secteurs d’activités, car le transport n’est pas le seul secteur impacté », a réagi Diaby Ibrahim, président du haut conseil du patronat des transporteurs de Côte d’Ivoire, à notre question de savoir les conséquences d’une telle mesure sur les acteurs du transport.
Philippe Kouhon