Le président de l’Unjci (Union nationales des journalistes de Côte d’Ivoire), Traoré Moussa dit MT à reçu au siège de l’organisation ce lundi 5 février 2018 deux journalistes victimes de bastonnade de la part de certaines populations. Il s’agit Paterne Assemian et Karamoko DIOMANDE respectivement de Sikka Tv et Allô police.
“Les journalistes ne sont pas vos ennemis”, a dit d’entrée le président de l’Unjci (Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire) à l’endroit des populations. L’homme a, par la suite lu une déclaration dans laquelle, il invite les populations “à ne pas traiter les journalistes comme de vulgaires malfrats”. “L’Unjci condamne l’agression des deux journalistes. L’Unjci exprime sa compassion aux deux confrères“, telle la substance de la déclaration de l’organisation.
Pour rappel, les deux confrères ont été agressés dans l’exercice de leur fonction. Karamoko DIOMANDE, journaliste à l’hebdomadaire Allô Police a été lynché dans le quartier de Williamsville à Adjamé (une commune d’Abidjan) alors qu’il enquêtait sur l’assassinat du jeune Bouba, la semaine dernière dans ladite commune. Quant à Paterne Assemian, il a été pris dans l’engrenage de Blolequin (400 kilomètres à l’ouest de la Côte d’Ivoire) le 17 février 2018. Ce jour-là, un gendarme été bastionné et tué par les populations qui lui reprochait la mort d’un motocycliste. Le confrère présent dans la ville, selon ses dires, “cherchait à interroger La famille du gendarme pour connaitre ses sentiments suite à ce drame”.
“Ces faits sont suffisamment graves pour ne pas qu’on interpelle les uns et les autres”, conclura Traoré Moussa dit MT, président de l’Unjci qui a, au nom de l’Union a remis une enveloppe à chacun des confrères agressés.
Chris Monsékéla