Près de 193 pays sont présents à New York (USA) pour prendre part à la 72e assemblée générale de l’ONU. Echos et coulisses du lundi 18 septembre 2017.
Fatou Bensouda et…moi
Les cartes de visites servent bien à quelque chose surtout lorsque l’on se retrouve à l’Onu. Par exemple, pour poser en photo avec Fatou Bensouda, la procureure de la cour pénale internationale (CPI) il faut avoir une carte de visite. Ce fut la condition posée par ses services de sécurité ; sans doute pour avoir une idée de la personne à qui leur patronne a affaire. Encore que des brouteurs et personnes peu recommandables peuvent brandir des cartes de visite, et faire des photos avant de se faire démasquer si ce sont des escrocs….
Après avoir montré pattes balances ( pour ne pas dire après avoir montré notre carte de visite ), nous avons pu faire des photos et même échanger avec la fameuse et très célèbre Fatou Bensouda, une dame sans façon en dehors de la CPI, et des questions de violation de droits, de crimes , où elle passe pour être intraitable.
Mme Fatou Bensouda participe régulièrement à des rencontres internationales, pour partager l’expérience de la CPI, qui est un tribunal crée sous les auspices des Nations unies. Sa présence en ces lieux, et les différents entretiens prévus avec des personnalités, des chefs d’État, et des officiels entrent dans le cadre normal de ses activités et missions. Affaire à suivre ….
Autre affaire à suivre : celle de Marc Antoine Assé, le « très nerveux » directeur du département communication du ministre ivoirien Amon Tano Marcel
Rares sont les chargés de communication au ministère des Affaires etrangères, qui ont eu l’opportunité d’accompagner leur patron à l’AG des Nations unies. Membre de la délégation du chef de la chancellerie ivoirienne, Marc Antoine Assé, s’est illustré par sa désapprobation de la publication dans les colones d’Afrikipresse, de l’agenda détaillé du chef de l’État ivoirien.
Il n’a pas du tout aimé , et n’a pas manqué de le faire savoir avec virulence, d’autant plus qu’il disait n’avoir pas donné d’ordre dans ce sens, et avoir été surpris d’apprendre des détails du programme qu’il ignorait. Mais à qui la faute ? Personne ne sait si sa colère est une colère ministérielle , ( ce qui est sûr, elle n’est pas du tout présidentielle ) ou s’il s’agit d’un simple zèle qui peut coûter bien cher . Affaire à suivre ….
Pendant ce temps, les Ivoiriens et Ivoiriennes de la diaspora sont en mode absents à l’hôtel du Président Alassane Ouattara. Travail oblige, seuls ceux qui ont des connaissances parmi les membres de la délégation, ou ceux qui ont des rendez-vous précis se signalent. Le gros lot des militants ou sympathisants qui apprend-on, pullulent souvent lors des voyages présidentiels, n’est pas visible pour le moment. Affaire à suivre ….
Plus sportif que Brigitte Macron tu meurs
Il est 20h ce lundi 18 septembre 2017 lorsque cinq personnes nous dépassent au niveau de l’hôtel Ritz-Carlton New York à l’angle de la 5eavenue et 59e Rue. Et surprise : nous reconnaissons la première dame de France qui marchait depuis la 9e avenue. Nous l’avons suivi jusqu’à la 4e avenue et le groupe continuait encore sa marche….La marche ça marche partout , et avec tout le monde sauf avec la Fesci….Marches à suivre ?
L’Onu et la presse
Chaque journaliste présent est tenu de ramener chacun son ordinateur, et son casque écouteur dans la salle média afin de suivre les débats via les écrans de projection. Aucun dossier de presse, même en anglais n’est disponible. Sur le site des Nations unies, les différents programmes , les comptes rendus, les photos et vidéos des rencontres, sont disponibles. De quoi ne pas faire regretter les journalistes et médias absents qui ont accès à tout, sauf aux coulisses, aux à côtés, aux petits échos , et à la petite bête , genre l’homme qui mort un chien. Faut bien être à New York, au siège de l’Onu, et parcourir hôtels et restaurants en période de l’AG pour voir et entendre ces choses qu’on ne voit pas dans les communiqués de presse, ni sur les sites des Nations unies ….
L’Assemblee générale annuelle des Nations unies ? Un evenement à vivre, et à bien marquer dans son agenda de journaliste !
Philippe Kouhon, envoyé spécial à New York