Originaire de la grande région du Kabadougou dans le nord de la Côte d’Ivoire, tout comme le ministre Gaoussou Touré et le président du Conseil régional du Folon Sindou Cissé, Vakaramoko Fah Touré a, au nom de plusieurs associations régionales basées aux États-Unis, réagi suite aux informations révélant la division entre ces deux cadres de la région.
Le président de l’Association des ressortissants d’Odienné à New-York qui dit avoir reçu l’onction des siens pour cette sortie a émis des regrets face à la situation : «Le ministre Gaoussou Touré et notre frère Sindou Cissé président du Conseil régional sont cités par les auteurs de cette sale besogne, comme étant des fils indignes de la région. Nous demandons à nos frères de se ressaisir. La presse, même si elle est un moyen dit démocratique pour s’exprimer, n’est pas toujours la meilleure voie de communication et de recherche de solution. C’est un concept occidental souvent étranger à nos méthodes ancestrales et traditionnelles. À Odienné nous avons des chefs de familles, des guides et même des alliés respectables appelés communément “Kahbla”. Les mécontents auraient pu approcher ces derniers pour exprimer leur mécontentement. Ont-ils peut-être un autre agenda caché? Ils ont décidé de descendre dans la poubelle nous invitant, un temps soit peu, à nous y arrêter pour leur faire comprendre que le ministre Gaoussou et le Président Sindou sont des fils exemplaires de notre région ».
Il a ensuite appelé à la paix et à l’unité tout en égrenant les actes posés par l’un et l’autre en faveur du développement de la région : «En 1992 , au moment où les cadres ivoiriens dans leur majorité privilégient Abidjan, la capitale économique de notre pays, le ministre Gaoussou met à la disposition de son département la Sodiro (Société pour le développement industriel de la région d’Odienné). La même année verra la mise en place, par le même fils de la région de la Caisse d’épargne et de crédit d’Odienné (Ceco). Quand on n’aime pas ses parents, on ne pose pas ce genre d’actions. Les Odiennékas doivent reconnaître que le Ministre Gaoussou Touré a beaucoup fait pour le développement d’Odienné. Notamment, la construction d’une usine à Odienné pour décortiquer les noix d’acajou et la création d’une société Multi-produits avant d’être ministre. Cette usine a réduit le taux du chômage des jeunes dans le Kabadougou. Combien de cadres en ont fait autant ? Toute la communauté d’Odienné aux États-Unis salue le travail bien fait du ministre Gaoussou Touré. Quand on n’aime pas ses parents, on ne pose pas ce genre d’actions ».
Il est revenu également sur l’action posée dans le passé par le président du Conseil régional, pour la région du Folon : «En 2002, la Côte d’Ivoire connaîtra l’une des plus grandes crises socio politiques de son histoire. Le président Sindou Cissé décidera de tout abandonner aux États-Unis, pays de rêve de pas mal d’Ivoiriens, pour rentrer au pays et accompagner sa région à gérer au mieux cette phase exceptionnelle que traversait notre pays. Quand on n’aime pas ses parents, on ne pose pas ce genre d actions. Pour parler de cette question de route qui aurait été déviée, il est important que les adeptes de la diffamation comprennent que le ministre des Transports n’est qu’un exécutant des décisions du Conseil des ministres. Avant de se pavaner dans les journaux, il faudrait déjà s’informer». Vakaramoko Fah Touré a appelé à l’union, à l’unité et à la cohésion pour un Denguelé fort.
Il a remercié le président ivoirien Alassane Ouattara pour avoir gardé auprès de lui le ministre Gaoussou Touré, qu’il a qualifié de “digne fils” de la région : « Pour finir, nous devons rendre hommage au ministre Gaoussou Touré. On pourrait certainement trouver des défauts au Président Ouattara puisque c’est un humain, mais on ne pourra jamais l’accuser de complaisance. Sa décision de nommer notre frère Gaoussou Touré comme ministre et de le maintenir dans le gouvernement est un signe qui exprime sa qualité et le bon jugement de notre président ! Nous devons être fiers donc du ministre Gaoussou Touré qui a contribué à remettre la Côte d’Ivoire sur le chemin du développement. Même en mission, le ministre Gaoussou Touré trouve toujours le temps pour échanger avec la diaspora. Aux États-Unis, il a plusieurs fois rencontré la communauté du Kabadougou et même animé une grande émission radiophonique de 4 heures, malgré son emploi du temps très chargé, avec toute la diaspora ivoirienne. Rares sont nos autorités qui, de passage ici, arrivent à être disponible pour leur compatriotes ».
Claude Dassé