Une cinquantaine de députés ivoiriens sont en formation depuis jeudi matin, 12 octobre 2017, à Yamoussoukro, la capitale administrative ivoirienne sur la gestion et l’usage dans l’agriculture, des pesticides obsolètes en Côte d’Ivoire.
La séance de travail vise, selon les initiateurs que sont la Banque mondiale et l’État de Côte d’Ivoire, à permettre aux parlementaires d’être informés et formés sur l’utilisation de ces produits. Cela devra leur donner les outils nécessaires, pour mieux sensibiliser les populations sur les risques énormes et les effets néfastes de ces produits sur le quotidien.
Depuis quelques années l’utilisation des pesticides synthétiques dans l’agriculture ivoirienne est devenue très récurrente, alors que les conséquences sur le climat, sur les produits de grande consommation et même sur les individus sont néfastes. C’est pour lutter contre cette situation que l’État ivoirien a initié le Progepci (Projet de gestion des pesticides en Côte d’Ivoire) en partenariat avec la Banque mondiale.
Ibrahima Fofana, Directeur de cabinet au ministère de la salubrité,représentant la ministre Anne Désirée Ouloto a exhorté les deputés à être “le relais de l’État auprès des populations pour le rejet des produits non conventionnels qui circulent et nuisent tant a l’agriculture et qu’aux paysans”.
L’atelier se déroule sur toute la journée de ce jeudi.
Chris Monsékéla