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    Un témoin à la Cpi ne se souvient pas « d’un massacre de familles de gendarmes à Bouaké, en 2002 »

    Un témoin à la Cpi ne se souvient pas « d’un massacre de familles de gendarmes à Bouaké, en 2002 »
    Publié le
    Par
    Charles Kouassi
    Lecture 2 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    Le sergent-chef Boli Bi Balo, ex FDS, d’abord membre de l’unité de commandement et de soutien (Ucs), puis affecté au Bataillon de commandement et parachutiste (BCP, de novembre 2004 à 2013), était à nouveau dans le box des témoins de la Cpi, mercredi 30 août 2017, dans le procès contre Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Pour sa deuxième et avant-dernière journée de témoignage, le militaire déserteur (pendant la crise postélectorale) était interrogé par la défense de Laurent Gbagbo. Il a affirmé n’avoir jamais entendu parler d’un massacre de familles de gendarmes en 2002 à Bouaké.

    Après l’éclatement de la rébellion le 19 septembre 2002, Boli Bi Balo, alors caporal, avait participé au premier assaut des Forces de défense et de sécurité (Fds), le samedi 6 octobre 2002, contre les éléments du Mouvement Patriotique de Côte d’Ivoire (Mpci) à Bouaké. Un assaut à la suite duquel une soixantaine de gendarmes accompagnés de leurs familles, a été massacrée selon plusieurs témoignages.

    Alors que Emmanuel Altit, l’avocat principal de Laurent Gbagbo, l’interrogeait sur ce qu’il sait du massacre de la famille des gendarmes ce fameux 6 octobre là,  le témoin affirme n’avoir rien vu ni entendu.

    « Bon, là,  je sais pas. Parce que, dans la période où j’étais à Bouaké, je n’ai pas entendu parler de massacre de parents de gendarmes. Parce que, je n’ai fait que trois jours, c’est à dire le vendredi 4, le samedi 5 et le dimanche 6 (octobre 2002. Ndlr). Et le lundi 7, j’ai rejoint le groupe qui est venu d’Abidjan. Ce jour-là, nous avons combattu les rebelles jusqu’à 17h. Après , le Général Déto Létho Firmin, Commandant de cette opération, a lancé un repli, parce qu’il a constaté qu’on manquait de munitions. Dans ce repli, nous nous sommes retrouvés à Daoukro. Alors, durant tout ce temps passé à Bouaké, je n’ai pas vu ni appris le massacre de familles de gendarmes »,  a-t-il déclaré à la barre.

    Jean-Hubert Koffo

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