Présente à Washington DC depuis le samedi 14 septembre 2019, dans le cadre d’une visite de travail, la Première Dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, Présidente du Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des enfants (CNS) rencontrera plusieurs personnalités politiques et de la société civile, pour faire le point des engagements de la Côte d’Ivoire en matière de lutte contre le travail des enfants.
Durant 5 jours du lundi 16 au vendredi 20 septembre, Dominique Ouattara aura une vingtaine de rencontres, notamment avec les sénateurs démocrates, Sherrod Brown et Ron Wyden par qui la menace sur les importations du cacao est arrivée.
Au Congrès américain, Dominique Ouattara, pour avoir signé l’accord Harkin-Engel (du nom de deux membres du Congrès des Etats-Unis: le sénateur Tom Harkin et le député Elliot Engel) et adopté des lois en 2016 définissant le travail des enfants et fixant des sanctions pour son utilisation, l’épouse du chef de l’Etat ivoirien a le soutien surtout du sénateur Tom Harkin.
Elle peut aussi compter sur les éclairages des députés Gwendolynnes Moore (Winsconsin) et Dwight Evans (Pennsylvanie) présents à Abidjan le 5 août 2019.
C’est aussi le cas des membres de la Commission des Affaires Étrangères de la chambre des Représentants (Mesdames Rachel Levitan, Maghan Gallagher et Taylor Redick) venus à Abidjan le 26 août 2019 pour comprendre et découvrir les actions menées par la Côte d’Ivoire dans le cadre de la lutte contre le Travail des Enfants dans la chaîne de production du cacao.
[ Dominique Ouattara face à l’opinion américaine ]
Après les politiques, Dominique Ouattara devrait rencontrer le Conseil de l’Atlantique (Atlantic council) logé au 12eme étage de la rue 15 (1030, 15th st. NW) à Washington DC.
C’est un forum de la société civile qui encourage le leadership et l’engagement constructifs dans les affaires internationales, en s’appuyant sur le rôle central de la Communauté de l’Atlantique dans la résolution des problèmes mondiaux.
À travers les documents qu’ils écrivent, les idées qu’ils génèrent et les communautés qu’ils construisent, ils informent et galvanisent leur réseau de leaders mondialement influents.
[ Les lobbyistes américains, un combat qui n’est pas gagné d’avance ]
Il a suffit que la Côte d’Ivoire et le Ghana, leaders du cacao au monde menacent de bloquer la sortie de leurs productions de 2019-2020 face aux prix très dérisoires proposés aux paysans, pour que des acteurs de l’industrie du chocolat actionnent leurs lobbyistes pour faire fléchir les deux pays africains.
Philippe Kouhon