Au cours d’une conférence de presse animée jeudi 15 juin 2017 à Abidjan, le président de la Fédération Ivoirienne de Tae-kwondo (FITK), Me Bamba Cheikh Daniel a fustigé le comportement du Comité National Olympique de Côte d’Ivoire , accusé de se substituer à la FITK, à travers la prise de décisions qualifiées d’absurdes.
” Le CNO-CI est entrain de se fourvoyer. Il travaille contre nous. Il parle d’une plainte qu’on a jamais vue. C’est une honte pour le tae-kwondo et l’Olympisme ivoirien “, a fustigé le conférencier très amer. Me Bamba Cheikh Daniel a longuement rappelé les conditions de sa réélection qui pour lui, a rempli toutes les règles. Et pour preuve, toutes les fédérations internationales (Union Africaine de Tae-kwondo, la Fédération Internationale de Tae-kwondo et le Comité Internationale Olympique) et les grandes institutions (Union Africaine…), documents à l’appui, lui ont accordé leurs quitus. Il s’étonne donc du comportement du CNO-CI qu’il considère comme un fossoyeur du tae-kwondo.
Le premier responsable du tae-kwondo ivoirien s’est libéré par la suite : ” Les responsables du CNO-CI me soupçonnent de vouloir prendre la place du président Lassana Palenfo. Sans me le dire ouvertement, ils ont répandu les rumeurs. Des gens sont venus me voir pour me le signifier. À tous j’ai répondu que je ne suis pas intéressé par le poste. Alors si c’est pour cela qu’il remet ma réélection en cause quand bien même il ne peut le faire, je lui dis de se tranquiliser. Je suis trop occupé au tae-kwondo ”.
Me Bamba Cheikh Daniel s’est voulu ferme face à cette situation qui s’apparente à ses yeux à de la manipulation : ” Zirignon Alain, Cissé Yao et autres qui me dénigrent ne sont pas courageux. Ils se cachent derrière le CNO-CI pour s’agiter. Ce sont ceux-là qui veulent diriger la fédération ? Ils ont quel vécu et ont ont apporté quoi à la discipline ? J’ai une attitude de responsable et non de défiance. Ce comportement du CNO-CI est une insulte à ma personne. Je ne bougerai pas d’un iota. Désormais, je ne me laisserai pas faire ”.
Adou Mel