Le samedi 02 avril au Novotel Porte de Paris à Saint Denis, Arnaud Bohui, 4ème vice-président de l’Union des nouvelles générations (UNG) a annoncé le retour prochain du N°1 de sa formation politique en terre ivoirienne : « Le président Stéphane Kipré rentrera très prochainement en Côte d’Ivoire pour faire bouger les choses. Un leader ne reste pas à l’extérieur, attendre que les choses changent en sa faveur pour rentrer dans son pays. Il participe à faire avancer son pays. Et c’est ce que le président Stéphane Kipré va faire très bientôt, cela au risque de tout ».
Arrivé dans la capitale française avec Léa kangah, 6ème vice-président de l’UNG, chargée des affaires sociales et humanitaires, Arnaud Bohui devait y co-animer une conférence-débat avec Marie-Odette Lorougnon.
Cette dernière ayant été empêchée de quitter Abidjan le jeudi 30 mars , une simple conférence de presse a été organisée en lieu et place de la conférence-débat initialement prévue par la délégation générale de France de l’UNG , en présence d’Etienne Nguessan, 1er vice-président de l’UNG, désormais exilé en France.
Le délégué général de l’UNG en France , Freddy Nguessan a ouvert la rencontre avec les représentants de la presse ivoirienne et internationale. Il s’est dit surpris par l’empêchement fait à Mme Marie-Odette Lorougnon de quitter la Côte d’Ivoire pour répondre à une invitation d’un parti allié en France.
Dans leurs propos liminaires Léa Kangah, Etienne Nguessan et Arnaud Bohui, ont dépeint un tableau anti-démocratique de la situation politique ivoirienne et fait leurs propositions pour une opposition politique crédible et efficace face au pouvoir d’Alassane Ouattara. Ils ont dénoncé le musèlement de l’opposition ivoirienne.
Léa Kangah a décrié un déficit du respect des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire par l’emprisonnement de centaines de personnes pour des délits d’opinions et la question des réfugiés politiques ivoiriens dans les pays voisins.
Après avoir souligné que le taux de croissance de l’économie ivoirienne dont les pouvoirs publics s’honorent ne se traduisait pas dans le panier de la ménagère, Arnaud Bohui, a indiqué qu’il fallait une union des seuls partis de gauche , et non de tous les partis de l’opposition, en Côte d’Ivoire.
« C’est justement parce que nous avons une sensibilité commune que nous aurons des objectifs communs et pourrons éviter des agendas secrets qui sabotent nos démarches » a souligné le chargé de la formation à l’UNG pour notamment expliquer les échecs des rassemblements précédents des partis de l’opposition en Côte d’Ivoire.
Il a également révélé le virage idéologique de son parti politique. L’UNG passe de droite à gauche. Il abandonne le libéralisme pour embrasser la social-démocratie qui s’encre à gauche « comme le FPI fondé par Laurent Gbagbo ».
Poursuivant les échanges, Arnaud Bohui a noté que c’est en Côte d’Ivoire qu’il faudra mener le combat politique pour faire bouger les lignes aux fins d’une alternance démocratique.
Jean-Paul Oro à Paris