Me Soro Brahima, président de l’UPCI, qui était sur le Plateau d’AfrikiTélé, ce mercredi 12 juillet 2017 a reconnu que son parti en 10 ans presque ne s’est pas suffisamment implanté sur l’étendue du territoire national.
« En 10 ans nous ne sommes pas satisfaits. Nous allons procéder à l’implantation du parti. Nous n’avons pas pu faire ce travail. Nous nous sommes doté de nouveaux statuts. Il y’a eu une innovation. La commission des recours. Une forme d’appareil judiciaire à l’intérieur du parti », a-t-il confié.
Cependant, a-t-il dit, ce n’est pas le départ de Gnamien Konan qui a motivé ces changements :« On ne profite du départ de Gnamien pour refaire les choses. Nous nous sommes rendu compte que ce que nous avions comme emblème, le soleil levant avec plusieurs couleurs était inexplicable. Le parapluie c’est quelque chose qui peut être désigné dans n’importe quelle ethnie. Le parapluie c’est l’idée de mettre les Ivoiriens à l’abri des intempéries ».
À la question de savoir ce que le parti ferait si Gnamien Konan faisait appel à l’UPCI en 2020, Me Soro a répond que son parti avisera : « Nous aviserons. Il faut d’abord qu’il crée son mouvement, qu’il nous fasse appelle. Trop d’hypothèses ».
Il est aussi revenu sur leur retour au RHDP : « Nous l’avons clairement dit. Nous maintenons notre présence au sein du RHDP. Nous ne maintenons pas notre présence afin qu’on nous dicte ce que nous allons faire. Ça sera un dialogue exigent. Nous avions dit NON hier. Demain si la situation se présente nous le dirons encore. Ce n’est pas une question de Gnamien Konan ou Soro ».
Hilaire GUEBY