Le nouveau président de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI), Me Soro Brahima, était sur le plateau de ‘’AfrikiTélé’’ dans le cadre de l’émission ‘’ LA GRANDE INTERVIEW’’, le mercredi 12 juillet 2017. La vie et le congrès du parti, la réconciliation, le retour au RHDP et la présidentielle 2020 sont les thèmes qui ont été abordés.
Concernant, la réconciliation et la libération de l’ex-chef d’État ivoirien , Laurent Gbagbo, Me Soro Brahima a dit qu’il ne suffit pas de souhaiter la libération de Laurent Gbagbo. S’il y a un souhait, selon lui, c’est que la procédure aille plus vite.« Le Président Laurent Gbagbo est une pierre importante dans l’édifice de la réconciliation nationale.(…) Je ne suis pas le procès. Je lis souvent les retranscriptions. Mais je ne me base pas sur elles,même si elles sont littérales, puisque je n’ai pas le dossier en main ».
Il a reconnu que la justice ivoirienne a beaucoup de problèmes. Cependant, pense-t-il, c’est un chantier que les hommes politiques n’explorent pas :« Pendant les campagnes électorales, pourquoi partout où sont allés les candidats, personne n’a revendiqué la construction d’un palais de justice ou une section de justice. Les Ivoiriens ne se rendent compte de l’importance de la justice que lorsqu’ils y sont confrontés ».
Le président de l’UPCI a estimé que les Ivoiriens ont intérêt à ce que la justice fonctionne normalement. Car beaucoup de critiques sont faites. « Mais l’indépendance de la justice qui est réclamée à cor et à cri selon la position qu’on occupe, ne le sera que lorsque les juges décideront de prendre leur indépendance. L’indépendance ne s’octroie jamais. Elle se conquiert par ceux qui sont chargé de rendre la justice », a indiqué.
Hilaire GUEBY