Ce mardi 28 mars, Mme Gbagbo a été acquittée par la Cour d’assise d’Abidjan pour les faits de crime contre l’humanité.
Joint par Afrikipresse, Pascal Affi N’Guessan, président du Fpi (Front populaire ivoirien) salue cette décision et souhaite qu’elle inspire les juges dans les autres affaires liées à la crise postélectorale de fin 2010- début 2011.
« Je me félicite de cet acquittement. J’espère que c’est un signal fort en faveur de la normalisation de la vie politique ne Côte d’Ivoire. Vu que, comme je l’ai toujours dit, ce procès est essentiellement politique. J’espère que c’est un message envoyé en faveur de la libération de tous les prisonniers politiques en Côte d’Ivoire ou à l’étranger. Et que cet acquittement tourne la page des événements de 2010, de la crise postélectorale. Et que le droit soit dit de cette manière-là pour que la paix revienne en Côte d’Ivoire », s’est exprimé Pascal Affi N’guessan.
Revenant sur le fait que l’ex-première Dame reste néanmoins en prison vu qu’elle avait été déjà condamnée en 2015 pour atteinte à la sûreté de l’État , l’homme se veut optimiste.
« Comme je l’ai toujours dit, ce procès est politique. J’espère que, dira-t-il, les juges tiennent compte de cette décision qui vient d’être dite en faveur de Mme Gbagbo pour réviser leur décision afin que, finalement la justice serve à la paix plutôt qu’elle soit un instrument de vengeance d’un camp sur l’autre ».
La partie civile avait requis, lundi, la prison à perpétuité contre Mme Gbagbo qui a finalement été acquittée. La fin de ce procès s’est déroulée en l’absence des avocats de l’ex-première dame qui avaient dénoncé des incohérences dans la procédure.
Chris Monsékéla