Invité de la conférence de presse quotidienne du 27e Congrès de l’UPU, le mardi 17 août 2021, Sameh Solaiman, Chef de la délégation de l’Égypte, a qualifié le Congrès de cadeau pour son pays.
« Nous avons été invités à participer à ce Congrès. Nous avons découvert du potentiel et des possibilités ici, nous disons que c’est un cadeau qui est fait à l’Egypte », a-t-il estimé.
Selon lui, son pays a des projets prometteurs pour l’Afrique dans le domaine postal. Il a d’ailleurs salué une rencontre « très profitable » tenue avec les représentants des compagnies qui investissent dans la poste. « Nous allons montrer à l’Afrique, les potentiels que la poste a, pour pouvoir développer leurs services. Par la grâce de Dieu, cela a été une réunion très productive, et nous allons enfin montrer notre intérêt », s’est-il réjoui.
Pour Sameh Solaiman, le prochain combat pour la poste est d’innover en matière de services, pour passer des services traditionnels à des services avancés et développés. « Cela nous amène simplement au développement du e-commerce. C’est le seul moyen pour les services postaux de survivre, autrement, les services postaux vont disparaitre avec le temps. Après le temps des enveloppes et des lettres, nous pouvons développer nos services afin d’être en accord avec le système de e-commerce aujourd’hui pour pouvoir survivre. C’est pourquoi la poste doit parler de technologie », a-t-il invité.
Selon lui, son pays l’Egypte dispose de 4000 bureaux de poste, pour 54 000 employés.
Interrogé sur les raisons des difficultés que rencontre la poste à travers le monde, Sameh Solaiman a expliqué que l’institution fait face à la compétitivité des entreprises de transport de colis. Ainsi, il soutient que le premier défi que doit relever la poste, ce sont ces entreprises spécialisées.
« Si vous ne pouvez pas jouer avec eux, rejoignez-les. C’est un secteur prometteur pour toutes ces filières qui sont en rapport avec le transport. Avoir des services qui sont dans la promotion des services de livraison de A à Z. C’est un service qui est très difficile à trouver dans les services traditionnels de l’administration de la poste. La solution, pour nous, a été de conclure un partenariat avec ces entreprises privées qui se chargent de délivrer les courriers. Nous étions obligés de faire ces partenariats, pour pouvoir satisfaire les domaines de nos clients d’avoir à leurs côtés, des services développés et intégrés », a-t-il fait savoir.
J-H Koffo