Le prince de la rumba congolaise, Héritier Wata, invite les mélomanes sur le “Chemin de la gloire”, son 3è album solo.
Heritier Watanabé revient sous les projecteurs avec son 3è album intitulé “Chemin de la gloire”. Il affirme que malgré sa carrière solo entamée en 2016, il reste redevable aux légendes de la Rumba congolaise telles que Franco, Tabu Ley, Zaïko Langa-Langa, Koffi Olomidé, Papa Wemba ou encore Wengué
L’album de la “reconfirmation”
Avec “Chemin de la gloire”, Héritier Wata affirme son identité musicale en tant qu’artiste Rumba. Pour lui, cette musique exprime l’identité et les émotions du peuple congolais, mêlant joie, bonheur, amour et réflexions sur la société. « C’est une musique qui traduit la joie, le plaisir de vivre, le bonheur pur. Avec la Rumba, nous exprimons, démontrons et partageons l’amour. C’est que les Congolais sont un peuple hospitalier et sincèrement amoureux des autres. La Rumba évoque aussi les maux du monde, ce que l’on vit au sein de nos sociétés », explique-t-il.
Cet album, enregistré à Paris, est une “reconfirmation” pour l’artiste qui se sent pleinement épanoui dans son art : « Mon premier album était celui de la révélation et le deuxième, celui de la confirmation. Avec “Chemin de la gloire”, j’appose d’autant plus ma signature. J’ai le sentiment d’avoir créé ma propre constellation avec ces trois albums. “Chemin de la gloire” prouve que je suis à ma place, que je maîtrise mon art ».
Cet album représente pour Héritier Wata le résultat de son parcours musical. Une œuvre qui témoigne de sa maîtrise artistique et de son évolution en tant qu’artiste Rumba. Avec ce nouvel opus, Héritier Wata compte s’ouvrir à d’autres genres musicaux, peut-être vers une fusion avec l’afropop contemporaine. Quoiqu’il en soit, l’artiste invite ses fans à savourer les mélodies envoûtantes de cet album qui porte fièrement son nom.
Retour sur un parcours
Héritier (Wata) Bondongo Kabeya est né le 29 août 1982 à Kinshasa, en RD Congo. Son initiation à la musique a débuté dès son enfance. « Toute mon enfance, j’ai chanté au sein de la chorale de l’église, poussé par ma mère », se rappelle celui qui a été élevé par une maman fervente catholique. Son talent s’est construit lors de sa scolarité au primaire puis au secondaire où il participait aux activités culturelles.
À 17 ans, alors qu’il fait ses preuves au sein de plusieurs groupes de la Kinshasa, il rencontre Werrasson, leader de Wenge Musica Maison Mère, qui le prend sous son aile au sein du groupe et le coach dans sa carrière musicale. Il connaîtra avec le groupe mythique durant 15 ans le succès avec des albums tels que “Solola bien”, “À la queue leu leu” ou encore “Flèche Ingeta”
Héritier Wata tente alors l’aventure en solo en 2015 sous le label Obouo music du producteur Ivoirien David Monsoh qui a révélé des légendes comme Douk Saga, DJ Arafat. Son premier album solo, “Carrière d’honneur – Retirada” en 2016 ,et “Tout simplement moi” en deux volets “Mi-ange” en 2020 et “Mi-démon” en 2021, ont contribué à le faire connaître au-delà des frontières du Congo.
Avec “Chemin de la gloire” Héritier Wata, marque son territoire et inscrit son nom au panthéon de la Rumba congolaise à l’instar des plus grandes étoiles de Kinshasa et de Brazzaville. Cet album est la “reconfirmation” d’un pur talent au service de la musique africaine et au-delà.
