Le retour avorté en Guinée de Moussa Dadis Camara, le samedi dernier continue d’alimenter les débats dans le pays. Dans une déclaration diffusée ce mardi 18 août, le parti des démocrates pour le développement de la patrie–PDDP-voit une main noire du pouvoir de Conakry, derrière cet état de fait.
Holomo Koni Kourouma, président dudit parti dit avoir constaté avec « regret et désolation des manœuvres politiques et diplomatiques orchestrées par le régime en place en Guinée en vue d’empêcher un citoyen guinéen, en l’occurrence, Moussa Dadis Camara de regagner son pays natal, la Guinée ».
Face à cette situation le PDDP condamne « sans ambages ces agissements qui n’honorent ni la Guinée ni la démocratie ».
Le parti relève que de telles machinations sont cumulativement contraires au bon sens, aux principes de base de la CEDEAO dont la Guinée est membre, et à la justice de façon globale.
Le PDDP demande à toutes les forces vives nationales et internationales de s’impliquer activement, pour faire cesser ces conduites d’un autre âge, et engage le Gouvernement à plutôt faciliter comme il est de son devoir, le retour de tous les citoyens Guinéens qui le sollicitent.
Par la même occasion, « le PDDP condamne le comportement antidémocratique du Gouvernement qui passe par des moyens illégaux pour intimider et étouffer les citoyens qui se battent par des moyens pacifiques pour un droit basique, le retour d’un citoyen dans son pays ».
De façon spécifique, le PDDP exige la libération immédiate et sans condition de citoyens arrêtés à Nzérékoré alors « qu’ils ne troublaient nullement l’ordre public, l’arrêt des descentes intempestives de forces armées notamment au village de Kerema, à des heures indues, la fin des tracasseries exercés contre les citoyens ».
Aliou BM Diallo, à Conakry