Alors que c’est le mardi 24 janvier 2017 , à 00 heure , que s’ouvre officiellement la campagne pour les législatives à reprendre le 28 janvier 2017 dans les circonscriptions de Kouibly et de Divo , les choses semblent déjà lancées dans la deuxième localité citée ( Divo ).
Une horde de motos, une liesse de personnes, au rythme de grelots, tam-tam et fanfare, tel est le dispositif d’accueil que ses supporters ont réservé, au Dr. Famoussa Coulibaly, dès le grand rond-point à l’entrée de la ville de Divo le dimanche 22 janvier.
L’homme dont l’élection a été annulée par le Conseil constitutionnel le 1er janvier dernier a été obligé de descendre de voiture pour faire le reste du chemin à pied tant ses partisans voulaient chacun le toucher et lui serrer la main.
« Je suis venu pour reprendre le combat », déclare-t-il. Avant d’ajouter, au cours d’un meeting improvisé au siège de local de son parti, l’Udpci (Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire) : « c’est Dieu qui a le destin des hommes. S’il souhaite qu’on soit député, personne ne nous en empêchera ».
De son côté, le principal adversaire, le député sortant, candidat du Rassemblement des républicains (RDR) Koné Lacina dit « Bazo », n’a pas cessé de multiplier les réunions entamées le samedi 21 avec l’ensemble des cadres résidant de son parti à qui, il a demandé de jouer franc-jeu lors de cette reprise afin que la victoire revienne à la coalition au pouvoir, le Rhdp (Rassemblement des houphouetistespour la démocratie et la paix) dont il est le porte-flambeau.
Des réunions, il y en a eu également dans le camp d’Aly Konaté. Avec ses amis du LRD (Libéraux pour la renaissance et le développement), l’homme espère tenir de meilleurs arguments pour dissuader toute tentative de « vol » de sa victoire. Selon une source proche de lui , le candidat devrait éclairer l’opinion nationale et internationale , ce lundi.
Lors des législatives annulées du 18 décembre 2016, le Docteur Famoussa était arrivé en tête avec plus de 4000 voix d’écart sur son poursuivant direct, Koné Lacina. Cette élection avait été annulée par le Conseil constitutionnel pour des irrégularités constatées lors de la campagne.
Chris Monsékéla
