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    Réponse à la critique de Dsk contre l’accord sur la dette grecque : ce n’est pas un diktat

    Réponse à la critique de Dsk contre l’accord sur la dette grecque : ce n’est pas un diktat
    Publié le
    Par
    Charles Kouassi
    Lecture 6 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    La Grèce n’a pas fini d’animer les débats , les remplissant de petites phrases opportunes ou néfastes aux effets de cette situation et surtout utiles ou inutiles à la résolution progressive du désastre économique et social que traverse ce pays, membre de la zone euro et de l’Union Européenne et dont les victimes comme toujours sont les plus faibles. Ces petites phrases sont légions et la presse les reproduit avec insistance lorsqu’un homme public les emploie sans précaution ni responsabilité.

    Je crois surtout que l’on à tendance à dramatiser les mots, déjà en les présentant dans le contexte d’une façon inadaptée, ensuite en interprétant dans le sens extrême leur signification.

    Le mot DIKTAT selon le Larousse qui me paraît bien informé, signifie Traité imposé par la force soit par le vainqueur au vaincu / Exigence absolue imposée par le plus fort au plus faible et n’ayant pour appui et justification que la force.

    Dominique Strauss-Kahn (DSK), ancien Ministre français de l’économie et Ancien Directeur Général du FMI a t-il utilisé le mot DIKTAT dans un billet sur internet le 18 Juillet 2015 juste pour définir les termes de l’accord ?

    Bien sûr c’est un diktat au sens étymologique mais il s’agit en contrepartie d’une dette !!! C’est à dire d’un DÛ : UNE DETTE SE PAYE du moins se négocie et celui qui doit l’argent au minimum se doit aussi d’être décent.

    Yanis Varoufakis a déclaré que le compromis des Européens était un acte terroriste, si la situation n’était pas grave , c’est à mourir de rire et ce Ministre des Finances et Député grec est à bannir du rang des élus du peuple. Cette dette à l’égard de pays qui ne sont pas tous plus forts, ni moins méritants que la Grèce, mérite d’être payée !!!

    Si vous dites d’entrée : la dette on efface, pensez-vous vous que les Grecs vont faire un effort ? La dette ne peut être révisée que si l’on constate que ces récalcitrants aux réformes drastiques ont compris qu’ils doivent respecter des règles.

    Que la dette doive être re-échelonnée ou épurée ou tout simplement annulée et passé aux comptes des pertes et profits, il faut l’établir par un constat : ce constat l’Europe l’a fait tardivement, et devra l’appliquer inexorablement mais de grâce, les GRECS ont abusé du crédit des autres peuples en ne respectant aucun des accords précédents et vivre en Grèce est plus confortable que vivre en Égypte , au Zimbabwe, en Afrique du Sud, au Paraguay ou en Laponie etc….Pourquoi avoir à l’égard des Grecs une compassion que ne reçoivent pas d’autres peuples pour des situations plus dramatiques (Moldavie par exemple)

    Je suis pour une ULTIME clarification : que l’on qualifie de DIKTAT, d’OUKASE, de sanctions ou de verdict ou d’autres termes appelant à une conclusion dénommée, je reste indifférent si l’on veut passer à autre chose et il faut cesser avec l’angélisme, celui des ultra gauche au parlement qui prennent des milliers d’Euros de salaire et d’indemnité pour développer leurs petites révolutions mais qui profitent de leur mandat pour devenir Sénateurs, Conseillers etc. Et qui n’apportent rien à l’unité Nationale.

    Il est temps de cesser avec ce laxisme et reconnaître le rôle éminent d’Angela MERKEL. Prise entre son ministre des finances, réaliste mais inconséquent, les ministres Faucons de l’Europe du Nord et le ventre mou du Sud, Madame MERKEL a usé de la sagesse d’une grande femme d’État et a fait passer au Bundestag ses justes décisions. Ce ne sont pas les qualificatifs attribués à DSK qui vont changer la vie des individus en Europe, c’est la richesse produite surtout par l’Allemagne, fruit de sa rigueur qui permet cette assistance , car pour manger il faut de l’argent, pas des paroles.

    Il fallait mettre un point final, il fallait envoyer un signal à la France, à l’Italie et à l’Espagne en les mettant en garde que leur situation, s’ils ne prennent pas des mesures, parviendra à celle des Grecs.

    Vu l’importance des déficits de ces trois pays PERSONNE EN EUROPE NE POURRA LES AIDER et l’EUROPE EN MOURRA cette fois pour de vrai et non pour se faire peur comme lors de ce dernier épisode.

    Il faut cesser de faire passer les victimes pour des bourreaux. Certes une partie du peuple Grec est en train de souffrir mais ce ne sont pas les voisins qui ont spolié les richesses créées ou reçues, ce sont bel et bien les Grecs qui les ont détournées au profit d’une classe que l’on n’entend plus sinon pour gémir tel ce retraité qui se sent abandonné avec une retraite de 2400 €uro ramenée à 1600 € !!!

    Je voudrais que beaucoup de retraités Suisses aient une retraite de 1600 €uro!

    L’Europe c’est l’Europe, les États Unis d’Amérique sont les États Unis d’Amérique.

    Aujourd’hui tout ce que je sais c’est que malgré ses défaillances, la Grèce est en Europe ; qu’il faut cesser d’élargir l’Europe mais garder les siens ; si les défaillants tels la Grèce veulent continuer avec l’Europe ils doivent RESPECTER les autres sinon qu’ils s’en aillent.

    À ce point il faut “délester” la dette Grecque et investir en Grèce pour les aider car ils ne produisent rien d’autre que des fonctionnaires, et il faut aussi vérifier que les mesures soient appliquées, que cela plaise ou non et surtout ne parlons pas d’humiliation, passons à d’autres sujets plus importants : la Jeunesse , le chômage, les réfugiés.

    Ainsi DSK a fait plus de bruit avec le mot qu’avec le fond et chacun enfonce son clou pour que l’on note sa présence.

    Il y a fort longtemps que nous n’avons plus en Europe d’homme providentiel car ces Hommes naissaient de la difficulté, des guerres et de la résistance.

    Je ne souhaite plus ces situations précaires mais il est apparent [et je le répète] que si MERKEL est aussi forte et bien inspirée, c’est qu’elle représente une FEMME qui a mené ses combats derrière le mur de Berlin dans cette Allemagne communiste et non pas sur les bancs de l’ENA. Ce sont des écoles d’apprentissage différentes.

    Ailleurs dans le monde, et quelque part en Afrique, le Président ivoirien Alassane Ouattara a redressé prodigieusement la Côte d’Ivoire parce qu’il a appris son métier sur les bancs du FMI confronté chaque jour à résoudre les problèmes du monde.

    Il a travaillé et n’a pas simplement passé son temps à faire une critique du pouvoir existant.

    Tout est affaire d’expérience, et DSK serait plus inspiré de réussir ses affaires et de se réserver plus discrètement pour les conseils : son dernier FOND est parti en faillite.

    Par JMS CONSULTING

     

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