Après la défaite de l’ASEC d’Abidjan face au WAC de Casablanca le samedi 18 juin 2016 à Abidjan lors de la première journée de la Ligue des Champions, afrikipresse.fr a rencontré Goua Mahan Marc, le capitaine du club ivoirien. Entretien.
Avez-vous des regrets d’avoir perdu ce premier match de Ligue des Champions à domicile face au WAC ?
Naturellement. Nous étions venus pour gagner mais les choses se sont passées autrement.
Qu’est-ce qui n’a véritablement pas marché dans ce match ?
Nous avons tout tenté mais nous avons manqué de réussite. C’est regrettable. Sachez aussi que nous sommes dans un championnat où chaque équipe vient dans l’intention de gagner. Les Marocains ont concrétisé leur occasion de but et ont donc obtenu la victoire.
Justement parlant de l’adversaire, comment l’avez-vous trouvé ?
Le WAC est une très bonne équipe qui exploite bien les balles arrêtées et les corners comme toutes les équipes du Nord d’ailleurs. Et c’est sur un corner qu’elle a inscrit son but et qu’elle profite des trois points.
Le prochain match de l’ASEC c’est en Egypte contre Al Ahly qui a également perdu son premier match contre Zesco United de Zambie. Eprouvez-vous des craintes ou avez-vous de l’espoir d’une victoire ?
Pour l’instant, nous nous projetons sur le match de ce mercredi en championnat national. Nous voulons le gagner pour nous relancer au classement. C’est le plus important pour nous. Le match contre Al Ahly viendra après.
N’est-ce pas difficile de jouer sur deux tableaux à la fois à savoir championnat national et coupe d’Afrique ?
Cela a toujours été difficile mais le plus important est de savoir et de pouvoir les gérer.
Justement pensez-vous que l’ASEC a les hommes qu’il faut pour ces deux compétitions ?
Ce sont les mêmes joueurs qui évoluent en championnat et en coupe d’Afrique à la fois et cela a été le cas la saison dernière.
La saison dernière l’ASEC justement n’a ni été champion ni joué la phase de poules de coupe d’Afrique…. Mais cette saison nous sommes parvenus en phase de poules et c’est le plus important déjà. À nous maintenant de pouvoir les gérer.
Entretien réalisé par Adou Mel