” Un point de nos revendications vient d’être réglé . Nous espérons que le reste aboutira ” , a dit lundi soir à Afrikipresse , sergent Traoré l’un des soldats composant la délégation des militaires ivoiriens mécontents , lors des pourparlers du samedi 8 janvier à la résidence du sous-préfet de Bouaké.
La réaction fait suite à des décrets signés le Président ivoirien le même jour. À travers ces décrets , Alassane Ouattara mettait fin aux fonctions du Général de Corps d’Armée Soumaïla BAKAYOKO en qualité de Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées de Côte d’Ivoire , du Général de Corps d’Armée Gervais Kouakou KOUASSI en qualité de Commandant Supérieur de la Gendarmerie Nationale , et de l’Administrateur Général de Police Bredou M’BIA en qualité de Directeur Général de la Police Nationale.
Après avoir , en sa qualité de Chef Suprême des Armées , salué les Généraux remerciés pour les services rendus à la Nation , le chef de l’État ivoirien avait en même temps procédé à leur remplacement par le Général de Division Sékou TOURE en qualité de Chef d’Etat- Major Général des Forces Armées de Côte d’Ivoire, le Général de Brigade Nicolas Kouadio KOUAKOU en qualité de Commandant Supérieur de la Gendarmerie Nationale, et le Commissaire Divisionnaire Major de Police Youssouf KOUYATÉ en qualité de Directeur Général de la Police Nationale.
Des décisions qui devraient réjouir les ex-insurgés qui avaient déploré l’absence d’oreille attentive auprès de leurs hiérarchies également accusées d’avoir fait de la rétention d’information , et de n’avoir pas remonté comme il le fallait les informations auprès du gouvernement ivoirien.
Alice Ouédraogo et Siddick AA à Bouaké