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    Présidentielle en Guinée : un ex ministre accuse Condé d’être porteur de malheur

    Présidentielle en Guinée : un ex ministre accuse Condé d’être porteur de malheur
    Publié le
    Par
    Dasse Claude
    Lecture 2 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    En campagne électorale à l’intérieur du pays, le leader du rassemblement pour le développement intégré de la Guinée-RDIG-, allié de Cellou Dalein Diallo à l’élection présidentielle, Jena Marc Telliano a asséné des coups forts contre le régime de d’Alpha Condé.

    À Kissidougou, devant des partisans, l’ancien ministre de l’agriculture du premier gouvernement de Condé a dénonce le pouvoir auquel il a appartenu.

    « Nous savons qu’aujourd’hui nous ne sommes pas dans une République. Nous sommes conscients que beaucoup d’entre vous peinent à trouver un repas par jour. Nous savons que beaucoup de cadres ont perdu leur poste à cause de leur appartenance politique. Et on n’a pas besoin de ça dans notre pays », a-t-il dit.

    L’ancien allié d’Alpha Condé au second de la présidentielle de 2010, accuse ce dernier d’être le vecteur des malheurs qui frappent le pays ces cinq dernières années. « Vous voyez comment le malheur est en train de taper à la porte de la Guinée. C’est parce que nous avons un président malchanceux. Depuis qu’il est venu au pouvoir, si ce n’est pas Ebola, c’est la mauvaise gouvernance. Aujourd’hui la Guinée est en récession », a-t-il affirmé.

    Pour laisser ces « malheurs » derrière, Jean Marc Telliano invite les citoyens à faire le bon choix le 11 octobre 2015 en votant pour Cellou Dalein Diallo. « Mais faites beaucoup attention parce que nous avons à faire aux voleurs. Quand on a à faire à un voleur, il faudrait que les bureaux de vote soient sécurisés. Il ne faut pas qu’on transforme votre volonté », a prévenu M. Telliano.

    Ce n’est pas tout. L’opposant n’a pas apprécié l’attitude du Président sortant, Condé qui distribue de l’argent aux populations avant même le lancement officielle de la campagne électorale. « Nous, on ne distribue pas d’argent pour acheter des consciences. Pour diriger ce pays, il faut se faire accompagner par nous qui le connaissons. On ne peut pas tomber d’un petit matin et vouloir gérer ce pays. Ça ne marchera pas. Pour sanctionner Alpha Condé, c’est dans les urnes », a-t-il assuré.

    Aliou BM Diallo

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