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    Popo Carnaval 2016 à Bonoua : des candidates non ivoiriennes annoncées au concours Awoulaba

    Popo Carnaval 2016 à Bonoua : des candidates non ivoiriennes annoncées au concours Awoulaba
    Publié le
    Par
    Dasse Claude
    Lecture 3 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    À quelques jours de la 36éme édition du Popo Carnaval qui s’ouvre officiellement le mardi 30 mars 2016 à Bonoua, Hoba Jean, le Commissaire général de l’événement en a donné les grandes lignes à afrikipresse.fr.

    «La 36ème édition du Popo Carnaval de Bonoua va bel et bien se tenir. Je le confirme avec force. Et en même temps, permettez que je m’incline, avec respect, devant la mémoire de toutes ces victimes innocentes de la plage de Grand-Bassam. Le Président de la République lui-même a dit que c’est un événement malheureux qu’il faut très vite oublier. Et je pense que ce ton là est nécessaire pour annoncer à l’ensemble de nos partenaires et nos festivaliers que le Popo Carnaval est l’un des éléments phares pouvant aider à oublier un temps soit peu ce triste événement. Je me résume donc pour vous dire que le Popo Carnaval va bel et bien avoir lieu aux minutes, aux heures, et aux dates initialement prévues », a-t-il déclaré au sujet cet événement socioculturel majeur, aussi bien dans le sud-Comoé qu’en Côte d’Ivoire.

    Évoquant la question de la sécurité, il a donné cette assurance : «Vous savez que la sécurité est un volet très sensible. Nous ne pouvons débattre et déballer toute la stratégie mise en place en lieu public. Par contre, ce que je peux vous dire, c’est de rassurer tous les festivaliers que les dispositions, au plus haut niveau de l’État seront prises pour assurer la sécurité de tous, dans la zone. D’ailleurs, l’un des dirigeants du pays me disait: « là zone où il y a eu ce genre d’événement est désormais la zone la plus sécurisée du pays ». Et nous sommes dans le périmètre de cette zone-là parce que Grand-Bassam, c’est Bonoua (Bonoua situé à 59 km d’Abidjan et à 15km de Grand-Bassam : Ndlr). Car, c’est notre chef lieu de département. Si on veille sur Grand-Bassam comme de l’huile sur le feu, c’est également la même chose pour Bonoua. Le Popo Carnaval est un grand événement qui attire des milliers de festivaliers donc, la solution à la question sécuritaire a été prise au plus haut niveau de l’État . La sécurité sera de mise. Il faut donc rassurer tous ceux qui voudront bien effectuer le déplacement à Bonoua ».

    (Re) Lire >> Can 2017 au Gabon : le nul entre le Bénin et le Mali fait 2 morts au moins

    Dans le cadre des innovations, il a indiqué la participation pour la première fois, des candidates venues des pays étrangers, au concours de beauté Awoulaba. «Il y a la délégation des pays comme le Mali, le Maroc, le Sénégal…qui viendront en grand nombre. J’insiste sur ces pays où des candidates au concours Awoulaba sont enregistrées. Après avoir précédemment suivi le Popo Carnaval à la télévision, elles ont été émerveillées et ont donc décidé d’y prendre part cette année. Les candidates maliennes, guinéennes…sont déjà sur place à Bonoua. L’arrivée de la candidate sénégalaise est imminente. On peut certes parler de canon de beauté africain mais désormais, c’est l’internationalisation du Popo Carnaval qui est véritablement enclenchée. Les touristes arrivent de partout, l’événement est déjà international mais ouvrir notre concours aux candidates venues des autres pays signifie que le Popo Carnaval prend une autre dimension. Cela confirme également l’intégration sous-régionale, voire, africaine comme nous l’avions toujours prôné à Bonoua qui est une ville cosmopolite» a révélé Hoba Jean.

    Lors de cette 36ème édition du Popo carnaval de Bonoua qui durera une quinzaine de jour, un hommage sera rendu le vendredi 1er avril prochain au célèbre comédien Adjé ivoirien Daniel, fils de la région, aujourd’hui hémiplégique : «Tous ses amis de la planche sont invités ; d’ailleurs, ceux-ci ne cessent de nous appeler pour nous dire qu’ils viendront en grand nombre. Certains qui sont même hors du pays nous ont confirmé leur présence».

    Claude DASSE

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