Un mois après son élection comme président du Bénin, Patrice Talon , en visite privée, a été reçu en audience le mardi 26 avril 2016 à l’Elysée par François Hollande, le président de la France. À travers cet entretien que lui a accordé le chef d’Etat français, Patrice Talon revêt ainsi ses habits de président africain normal, après avoir avec ses premiers actes ( une investiture sobre sans aucun chef d’Etat étranger, un gouvernement restreint), donné l’impression qu’il serait un président africain pas comme les autres.
En accordant une audience à Patrice Talon le mardi 26 avril 2016 pour la première fois en audience à l’Elysée depuis son élection à la tête du bénin, François Hollande fait de lui un président normal, au même titre que tous ses autres homologues qu’il reçoit dans ses bureaux. « Nous avons évoqué avec le président du Bénin toutes les coopérations que nous pourrons poursuivre et d’autres qu’il va falloir inventer », a révélé le président français au cours de la conférence de presse qu’il a animée conjointement avec Patrice Talon, au terme de leur entretien. Il a également confirmé à son homologue que la France serait toujours aux côtés du Bénin.
François Hollande a, en outre, rassuré Patrice Talon qu’André Vallini, le Secrétaire d’Etat français auprès du ministre des Affaires étrangères et du Développement international, chargé du Développement et de la Francophonie, se rendra dans les jours qui viennent au Bénin, dans le cadre du renforcement de l’aide de la France au Bénin. En rapport avec la Cop 21, le chef d’Etat français a ensuite fait savoir qu’il y a un certain nombre de projets avec les villes béninoises notamment.
Par ailleurs, sur les questions sécuritaires, il a évoqué la participation du Bénin à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) dans le sens de la conjugaison des efforts en matière de lutte contre le terrorisme. Sourire aux coins des lèvres qu’il a partagé avec son hôte, Patrice Talon, a pour sa part, confié qu’en violation des règles du protocole et de la diplomatie, il avait affirmé que la coopération franco-béninoise avait trainé les pas. « C’est vrai que la France a beaucoup fait pour le Bénin et c’est peut-être le moment de l’essoufflement. Mais avec la nouvelle dynamique dans laquelle nous nous sommes engagés, nous serons capables de donner une réponse positive et visible à l’aide », a-t-il ajouté avec optimisme.
Alex A