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    “Panama papers ” : les révélations impliquent des africains

    “Panama papers ” : les révélations impliquent des africains
    Publié le
    Par
    Dasse Claude
    Lecture 2 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    “Panama papers”, c’est sous ce nom qu’un nouvel scandale impliquant des dirigeants politiques, des célébrités et des dizaines de milliardaires a été révélé par des journalistes d’une centaine de médias à travers le monde. Une enquête qui porte sur une période de quelque 40 années révélée dimanche, explique comment certaines de personnalités dont certaines parmi les plus influentes du monde, ont pu dissimuler leur argent dans des paradis fiscaux.

    Dans leur travail “minutieux”, les centaines d’enquêteurs ont fouiné des millions de données tirées d’une société de domiciliation offshore. Au total, 11 millions demi d’e-mails, de courriers, de contrats et d’extraits de comptes bancaires, couvrant une période d’activités de 1977 à décembre 2015.

    Des observateurs parlent de la plus “grosse fuite de dossier” dans l’histoire de l’humanité.

    Cette fuite montre le fonctionnement de 214 000 sociétés-écrans, trusts et fondations dans 21 juridictions, des îles Vierges britanniques à Samoa, dans le Pacifique Sud. Les fichiers informatiques, minutieusement mis à jour, révèlent les noms des intermédiaires ayant demandé la création de ces sociétés, des personnes en relation avec elles, ainsi que les véritables propriétaires.

    Parmi les personnes citées dans ce scandale, il y a bien des européens, américains, asiatiques, mais également des africains.

    Sur la base des documents provenant du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, Afrikipresse livre quelques noms.

    Rami Mahklouf, cousin de Bachar el-Assad et financier du régime syrien; Ali Dabaiba, banquier du clan Kadhafi, en Libye, et Alaa Moubarak, fils de l’ancien président égyptien, actuellement en prison, ont utilisé des sociétés-écrans. Il y a également, l’ancien premier ministre ukrainien, condamné pour blanchiment d’argent, extorsion et fraude. Un gouverneur du Nigeria, condamné à 13 ans de prison pour avoir détourné 250 millions de dollars. La veuve de l’ancien Président guinéen, Lansana Conté, accusée par les États-Unis d’avoir reçu 5,3 millions de dollars de pots-de-vin. Un ancien ministre de la Défense géorgien, poursuivi pour corruption. Le fils du premier ministre malaisien, actuellement dans le viseur du Ministère public de la Confédération dans le cadre de l’affaire de corruption 1MDB. Le montant total détourné est colossal : 4 milliards de dollars.

    Aliou BM Diallo

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