Le 27ème Congrès de l’Union postale universelle (UPU) a ouvert ses portes à Abidjan en Côte d’Ivoire, le lundi 9 aout 2021. Lors de la cérémonie d’ouverture présidée au Sofitel Hôtel Ivoire à Cocody par le Premier ministre Patrick Achi qui y représentait le président de la République Alassane Ouattara , le ministre ivoirien de l’économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Felix Adom a situé l’objectif principal du Congrès.
« Ce qui sera important pour nous pendant ce congrès, ce sera de définir les orientations sur la politique du secteur postal mondial pour les 4 prochaines années. L’une des particularités de ce congrès c’est qu’il sera l’occasion d’adopter des reformes qui ont été amorcées depuis plus de 40 ans. Nous aurons aussi l’occasion de faire le bilan du cycle précédent, d’échanges, de faire des propositions pertinentes sur des innovations et des transformations digitales du secteur postal », a-t-il indiqué entre autres.
En Effet, cette 27e édition donnera l’occasion de faire le bilan de la mise en œuvre de la stratégie 2017-2020 de UPU et de définir, à travers un document qui sera baptisé “ Stratégie Postale d’Abidjan “, la stratégie postale sur la période 2021-2024. Une stratégie qui devra prendre en compte les évolutions récentes et les leçons tirées de la gestion de la Covid-19.
“ Le développement du numérique et la digitalisation des services postaux “, est l’un des thèmes du Congrès.
700 membres de délégation des 192 pays de l’UPU étaient présents à la cérémonie d’ouverture. Le Premier ministre du Mali, Choguel Kokalla Maïga, était présent. Tous, particulièrement les délégations africaines, ont salué la tenue du Congrès en Côte d’Ivoire.
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C’est en 1934, en Egypte, que l’Afrique avait organisé pour la première et unique fois, le Congrès de l’Union postale universelle.
La Côte d’Ivoire devait abriter le congrès en 2004. Mais la situation socio-politique d’alors a empêché la tenue de l’activité. Le Kenya devait l’abriter en 2008, là encore, une situation de crise interne dans le pays ne l’a pas permis.
Le Premier ministre Patrick Achi, a exprimé sa gratitude à l’Éthiopie et à la Tunisie qui, selon lui, ont permis que ce congrès se tienne en Côte d’Ivoire. Selon lui, ces deux pays, également lors de l’organisation du Congrès d’Istamboul en Turquie, avaient accepté de retirer leurs candidatures, au profit de la Côte d’Ivoire.
Le ministre Roger Felix Adom a eu une pensée pour ses prédécesseurs au ministère en charge de la poste et des nouvelles technologies. Il a salué la mémoire du Premier ministre Hamed Bakayoko (ministre des NTIC de 2003 à 2011). Il a félicité le ministre Bruno Nabagné Koné (de 2016 à 2018), qui a mené les négociations en 2016 à Istamboul.
J-H Koffo