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    Ouraga Obou : « On peut s’être trompé (…) Le vice-président peut être un député »

    Ouraga Obou  : « On peut s’être trompé (…) Le vice-président peut être un député »
    Publié le
    Par
    Charles Kouassi
    Lecture 2 minutes
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    Vingt-quatre heures après l’adoption en commission de l’avant-projet de loi portant nouvelle Constitution de la République de Côte d’Ivoire, les membres du comité d’expert ont animé une conférence de presse le samedi 8 octobre dans un hôtel de Cocody.

    Prof. Ouraga Obou Boniface, le président de ce comité, entouré des neuf autres membres, entre autres Sansan Kambilé, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, a donné quelques explications sur les principaux changements, notamment la question de la Vice-présidence et du Sénat.

    «Le futur vice-président peut être un député, contrairement à ce que les gens croient. Il peut être un membre du Conseil économique et social».

    Cette révélation a été faite par Ouraga Obou au cours de cette conférence de presse qui a été animée après le vote de l’avant-projet de la nouvelle Constitution par les membres de Commission des affaires générales et institutionnelles de l’Assemblée nationale, le vendredi 7 octobre. Les membres de comité d’experts ont dit avoir travaillé «de bonne foi» pour éviter à la Côte d’Ivoire de connaitre les crises de la décennie passée.

    «Le chef d’œuvre de cette Constitution, c’est le chef de l’État. Il y’a eu beaucoup de débats. Des gens estiment que le Président de la République a créé la vice-présidence pour nommer le président Compaoré. Il y en a qui disent que le jour du référendum, il n’y aura qu’un seul bulletin sur lequel il n’y a que le “Oui” . Il y en a aussi qui disent que c’est pour supprimer la Commission électorale indépendante… Nous n’avons pas à dire au Président de la République ce qu’il a à faire ou non. Mais ce que nous avons fait, nous avons rendu toutes ces dispositions plus opérationnelles. Si vous estimez que nous n’avons pas fait notre travail, j’en prends acte, parce que vous êtes du peuple, c’est vous qui sanctionnez. Mais ce que nous avons fait, nous l’avons fait de bonne foi pour notre pays, la Côte d’Ivoire. On peut s’être trompé, mais si on s’est trompé, c’est de bonne foi (…) », a-t-il précisé.

    À propos du Sénat, Ouraga Obou a indiqué qu’une fois que cette institution sera créée, les membres en définiront eux-mêmes le mode d’organisation.

    S’inspirant des dispositions de la Constitution française, le président du comité d’experts a justifié le choix de la nomination d’un vice-président, au lieu de son élection : « C’est onéreux et c’est risqué. On affectionne la démocratie, mais nous sommes encore en apprentissage. Essayons les choses d’abord pour que demain nous soyons sûrs de ce que nous faisons».

    Pour le ministre Sansan Kambilé, il est nécessaire à travers la nouvelle Constitution, d’éviter toutes les formes d’exclusions en Côte d’Ivoire : «Evitons l’exclusion. Il y a eu trop de juridisme pour empêcher les autres, mais qu’est-ce que cela a donné en définitive ? Rien du tout !»

    Patrick Doua

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