Jolly Tumuhiirwe, la nounou de 22 ans qui a torturé la petite Arnella Kamanzi (18 mois) n’a pas été condamnée le mercredi 8 décembre. Son avocat a fait valoir que le tribunal municipal de Kampala (Ouganda) n’est pas qualifié pour le faire puisque l’affaire relève désormais de la loi anti-torture.
Inculpée de « tentative d’assassinat », les faits ont été modifiés en « actes de torture ». La nounou a donc été renvoyée devant le tribunal de Buganda où elle comparaitra le mardi 16 décembre prochain. Là, elle devra plaider à nouveau devant le magistrat en chef car son plaidoyer de culpabilité antérieur est maintenant nul et non avenu selon son avocat.
Le lundi 8 décembre 2014 devant le tribunal municipal de Kampala (Ouganda), Jolly Tumuhiirwe avait plaidé coupable de l’accusation de « torture » et imploré le pardon de la Cour, des parents du bébé Arnella, de la Nation et tous ceux qui ont été touchés par son ignoble acte. Ajoutant qu’elle ne savait pas ce qui l’avait prise pour commettre « un tel acte inhumain ».
Malgré la violence des coups, l’enfant est désormais hors de danger, selon les résultats des derniers examens médicaux. Le juge de première instance avait ajourné l’affaire au mercredi 10 décembre, date à laquelle il devait se prononcer sur une peine appropriée pour la jeune femme.
Les policiers souhaitaient réunir le maximum de preuves afin que la justice inflige la peine appropriée à la nounou, qui ne souffre pas de troubles psychiques, d’après les experts. Jolly Tumuhirwe, qui comparaissait pour la troisième fois devant le tribunal, reste en détention provisoire. Elle risque 15 ans de prison ferme.
La nounou de 22 ans qui est accusée d’avoir torturé la petite Arnella dans une vidéo virale dévoilée via les réseaux sociaux a suscité des débats dans les médias à travers le monde.