À Paris , dans la capitale française où vivent de nombreux artistes ivoiriens, Afrikipresse est allé à la rencontre de plusieurs d’entre eux. En dehors de la musique , que font-ils ?Comment survivent-ils dans un environnement souvent difficile et hostile ?
« Je suis toujours dans le rythme poliet mais nous sommes en France et ici, il faut savoir adapter sa musique. Mon tout dernier album est sorti l’année dernière. J’étais allé à Abidjan pour la promotion mais le grand frère Valen Guédé (ex-PCA du Burida) ne se portait pas bien donc, je n’ai pas pu le faire et je suis remonté sur Paris. Là où je vous parle, je compte y retourner pour bientôt » déclare Olive Guédé qui, tente , contre vent et marée de faire vivre en France, son rythme issu du terroir ivoirien. À part la musique, il ne cache pas cette autre activité pour lui : «Je suis contrôleur dans une société de vigile. C’est-à-dire que je suis contrôleur des pompiers civils. Voilà ma fonction et ça se passe très bien. Voilà d’ailleurs 20 ans que je suis dans le métier ».
Dasse Claude
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