Marie-Paule Kodjo : vice-présidente et porte-parole de la Plateforme de la société civile pour l’observation des élections en Côte d’Ivoire (POECI) :
« Nous sommes contents pour cette démarche participative parce que le président de la République a pris son temps pour nous expliquer la raison pour laquelle il souhaitait initier une nouvelle Constitution. Il nous a demandé notre avis, il a fait son plaidoyer et il nous a demandé de lui faire nos propositions que, personnellement, nous ferons d’ici une semaine. Nous sommes très contents d’avoir participé et d’écrire l’histoire avec le président. Il nous a proposé la séparation des pouvoirs Exécutif, Législatif et Judiciaire. Ce à quoi la POECI adhère complètement. Il nous a proposé un dialogue démocratique, une vraie réconciliation, pour que les Ivoiriens vivent en commun réellement. La société civile a répondu comme un seul homme : “nous adhérons”. La majorité des leaders qui ont parlé ont dit qu’il fallait un mandat de 5 ans renouvelable une fois, et pour l’éligibilité, être de père ou de mère Ivoirien, que le candidat ait au moins un parent ivoirien. On ne veut plus d’article confligène dans notre Constitution. On veut un vrai contrat social. On veut le vivre en commun. Il nous a parlé du Sénat. On a écouté. Nous allons rapidement faire nos propositions. Au niveau de la POECI, nous sommes pour la création d’un Sénat. En ce qui concerne la vice-présidence, nous sommes en train de voir. Mais dans l’ensemble, les arguments qu’il a donnés justifient sa position. Il nous a rassurés que le poste de chef de Gouvernement restera. Il nous a rassurés en nous disant que l’armature institutionnelle ne sera pas ébranlée par la création du poste de vice-président. Il nous a rassurés et partant de là, nous pourrons faire des propositions concrètes ».
Alex A