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    Mortalité chez la mère et chez l’enfant : Kaba Nialé et Pierre Dimba annoncent une forte amélioration des indicateurs

    Mortalité chez la mère et chez l’enfant : Kaba Nialé et Pierre Dimba annoncent  une forte amélioration des indicateurs
    Publié le
    Par
    JH Koffo
    Lecture 3 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    Les ministres Nialé Kaba et Pierre Dimba annoncent  « une forte amélioration des indicateurs » relatifs  à la mortalité chez la mère et chez l’enfant en Côte d’Ivoire, au sortir de la deuxième réunion avec le Comité de pilotage de l’enquête EDS-CI.

    Le jeudi 4 août 2022, les ministres Nialé Kaba (du plan et du développement) et Pierre Dimba (de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle) ont rencontré au 16e étage de l’immeuble Sciam à Abidjan Plateau, les partenaires techniques et financiers  membres du Comité de pilotage de l’Enquête démographique et de santé en Côte d’Ivoire (EDS-CI).  

    Au sortir de la rencontre, les deux ministres ont fait savoir que la plupart des indicateurs sont très bons. Notamment, ceux concernant la mortalité juvénile, matérielle et infantile.

    « Nous venons de tenir la deuxième réunion du Comité de pilotage de l’EDS-CI 2021. C’est l’équipe démographie et santé que nous avons menée avec satisfaction. Ce deuxième comité de pilotage a permis d’adopter des résultats techniques à notre niveau. Et nous avons noté une forte amélioration des indicateurs sociaux, notamment sur la santé. Au niveau de la mortalité juvénile et infantile, ainsi que ceux relatifs  à la mère et à l’enfant. Ces résultats sont très bons », a indiqué la ministre du plan et du développement, sans donner de chiffres.

     « Nous n’allons pas ouvrir les données, parce que la prochaine étape, c’est de présenter officiellement ces résultats au gouvernement. Lorsqu’ils seront adoptés, les chiffres vont être publiés à l’issue du Conseil des ministres. Déjà, nous pouvons nous satisfaire de la forte amélioration de l’indicateur relatif à la mortalité infantile. », a-t-elle ajouté.

    Elle a toutefois lève un coin du voile sur les chiffres en affirmant que la  Côte d’Ivoire avait un indice en dessous de 600 pour la mortalité maternelle. Et que ce chiffre est aujourd’hui descendu en dessous de la norme internationale qui est 500.

    « Nous voulons nous en satisfaire.  (…) De façon générale, tous les indicateurs se sont améliorés. (…) Il y a toutefois des disparités au niveau des régions, avec quelques défis sur certains indicateurs »,  a-t-elle aussi reconnu.

    Selon la ministre Nialé Kaba, ces travaux s’inscrivent dans  le cadre de la réalisation du PND 2022-2025. Ces données statistiques de l’EDS-CI permettront à la Côte d’Ivoire de mieux planifier, suivre et évaluer ses politiques sociales qui sont mises en œuvre. Elles aideront également, selon elle, à assurer la comparabilité des données nationales avec celles d’autres pays et de mieux apprécier ainsi les résultats des efforts engagés depuis quelques années.

    Pierre Dimba : « Cette performance s’explique par la mise en œuvre avec succès de plusieurs projets»

    À en croire le ministre en charge de la santé, Pierre Dimba,  cette enquête vient combler l’absence de données actualisées et permet d’apprécier les progrès réalisés pour l’amélioration substantielle des conditions de vie des populations. 

    « Les résultats que nous avons obtenus nous indiquent une amélioration des indicateurs de santé par rapport à leurs niveaux antérieurs. Cette performance s’explique par la mise en œuvre avec succès de plusieurs projets et interventions sensibles au niveau de mon département dans le cadre de la nutrition, de la lutte contre le paludisme et la santé de la mère et de l’enfant », a-t-il fait remarquer.

    Il a énuméré entre autres, les campagnes de distribution de masse de Moustiquaires, la mesure de gratuité ciblée pour favoriser l’accessibilité aux soins de la Mère et de l’enfant, l’accent particulier mis sur la qualité de surveillance des grossesses, de l’accouchement et du post-partum selon les normes prescrites, l’organisation des séances de consultation foraines gratuite dans les districts sanitaires, la prise en charge efficace des complications obstétricales et les hémorragies du post partum par les KIT UBT, le renforcement de capacité des agents de santé en PCIMNE clinique et communautaire, ou encore le renforcement du plateau technique des structures sanitaires.

    Au sein du Comité de pilotage de l’EDS-CI, siègent les organisations partenaires telles que la Banque mondiale ou encore l’Unicef. En leurs noms à tous, Marc Vincent, représentant résidant de l’Unicef a dit sa satisfaction.

    J-H Koffo avec sercom

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