Pour le compte de la chaine de télévision burkinabè BF1, et de la chaîne francophone TV5, le comédien ivoirien Mareshal Zongo était à la chasse de l’information à Ouagadougou. Nous l’avons aperçu le dimanche 5 mars 2017, au terme d’une cérémonie sportive se déroulant sur le terrain de jeu de la cour de l’empereur des Mossè, Sa Majesté Mogho Naaba Bâongho. Il réalisait sous le projecteur des caméras, une interview avec la coach ambassadeur, Juliette Kongo, experte en genre et développement.
«Je suis activiste de la culture donc, je suis venu d’abord pour le Fespaco et j’ai été associé au symposium international sur le dialogue inter-religieux et interculturel qui se tient présentement ici à Ouagadougou. Donc, je suis là en tant qu’activiste pour donner ma part d’amour, ma part d’humanité, ma part de tolérance aux frères qui sont en face, aux frères qui sont à côté. Puis, affirmer qu’on ne peut pas construite une Afrique digne, une Afrique qui a l’envie d’avancer, si chacun veut capitaliser sur sa propre personne et rester enfermé pour ses propres intérêts sans penser à ce que son existence peut apporter à l’autre. Je suis ici en tant qu’Africain, je suis ici en tant qu’un monsieur d’une Afrique digne, une Afrique qui veut émerger dans les pratiques, dans les attitudes et dans les habitudes.
Parallèlement à cela, je fais une émission qu’on appelle ‘’Le Journal du Fespaco’’. C’est un compte rendu des activités du Fespaco qui fait 13 minutes et qui est diffusé sur BF1 et TV5. J’ai encore deux émissions de synthèse à faire donc je profite de toutes ces rencontres pour en faire des éléments de mes émissions », a déclaré le comédien.
La diplomate Juliette Kongo qui est aussi consultante et formatrice internationale a dit ses souhaits au sujet de ces travaux qui prendront fin le mercredi 8 mars 2017 : «Nous attendons de ce symposium que des actes concrets puissent être pris pour améliorer un peu les conditions de vie des femmes, des jeunes, et de toutes les communautés parce que nous avons remarqué que la fracture sociale est très profonde actuellement , et dans tous les pays ce sont les mêmes difficultés qui sont gérées par les dirigeants. Nous pensons qu’au terme de ce symposium, nous allons proposer quelque chose de concret aux différents pays».
Claude Dassé