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    Malgré les tirs, des populations ont travaillé mais des ministres mis à l’abri (Côte d’Ivoire)

    Malgré les tirs, des populations ont travaillé mais des ministres mis à l’abri (Côte d’Ivoire)
    Publié le
    Par
    Charles Kouassi
    Lecture 3 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

     
        Ce vendredi 12 mai 2017, la Côte d’Ivoire a connu une situation particulière. Quelques tirs ont été entendus dans la commune du Plateau (Abidjan) dans les environs de l’État-major des armées en plus de ceux occasionnés par les ex-combattants de Bouaké qui, depuis quelques jours, expriment leur mécontentement devant le non-paiement de leurs primes promises par le gouvernement.

        Une ambiance qui, il y a quelques années, aurait pu ébranler tout le pays. Mais, çà et là, dans la capitale économique du pays l’on a pu observer des populations qui vaquaient tranquillement à leurs occupations. Des embouteillages ont eu lieu à certains endroits de la ville. Afrikipresse a baladé son micro pour essayer de comprendre.

        Kouassi Débora (vendeuse dans un débit de boisson) : « On n’a rien entendu à Yopougon »

        « On n’a rien entendu à Yopougon. On nous a simplement dit que ça tirait au Plateau. En tout cas, on a continué nos activités. On n’a pas ressenti les effets ici à Yopougon Niangon. Mais, de grâce, il faut que les gens arrêtent maintenant de tirer partout ».

        Gnawa Franck (Footballeur) : « Aucune perturbation »

        « Il n’y a eu aucune perturbation dans notre quartier. Mais, il faut dire qu’à cause de ce que les gens disaient, je n’ai pas osé me rendre dans le centre où je m’entraîne, au Sentos Club de Siporex ».

        Bako Armatou (commerçant) : « Je ne sais même pas ce qui se passe »

        Je n’ai pas été perturbée du tout. Je vendeuses. Et j’étais à mon poste sans problème. Je ne sais même pas ce qui se passe ».

        Au-delà de quelques témoignages recueillis, nous avons fait un tour dans les communes de Yopougon et d’Abobo, les deux communes d’ordinaire les plus chaudes d’Abidjan.

        La situation y paraissait très sereine et habituelle : train train quotidien, avec musique çà et là dans les maquis et autres restaurants. À Yopougon-Maroc, nous avons pu assister à une PLV (publicité sur lieu de vente) de la société SAPDIB, qui procédait à la présentation d’un nouveau produit devant un public qui, apparemment ne savait ce qui s’est passé au Plateau et à Bouaké.

        Abidjan n’a pas vraiment tremblé, cette fois, même si des dispositions ont été prises pour renforcer la sécurité autour des ministères et institutions; ou même pour mettre à l’abri des ministres et hautes personnalités. Par exemple, le ministère de l’industrie a été évacué, parce qu’il se trouve non loin de l’État-major. Les rendez-vous du ministre Jean Claude Brou, ont ainsi été reportés sine die.

         

        Chris Monsékéla

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