AFRIKIPRESSE.Paris – Interdit de parole à Ambositra et Antsirabe, le week-end dernier, l’ancien président Marc RAVALOMANANA entend suspendre le processus de réconciliation nationale.
Le processus de réconciliation nationale promis par le président Hery Rajaonarimampianina , et initié dans la pratique par les quatre chefs des églises du Conseil national des Eglises chrétiennes (FFKM) reste menacé.
Non seulement, l’ancien président élu Albert Zafy et l’ex-chef de la Transition Andry Rajoelina ont boudé les Assises nationales qui ont reportées pour cela, et voici que l’ancien président Marc Ravalomanana menace de quitter le navire.
Au cours d’un déplacement à Ambositra (nord du Betsileo dans la région Amoron’i Mania) pour assister à une clôture d’une réunion de l’église protestante (FJKM) en sa qualité de vice-président de cette branche, Marc Ravalomanana a été empêché de prendre la parole sur ordre du gouvernement.
Samedi 11 avril 2015, sur le chemin de retour dans la capitale, il a fait un saut au Tiko Top d’Antsirabe (Région de Vakinankaratra) pour rencontrer les futurs candidats de son parti dans cette région. Là encore, les officiers qui l’accompagnent lui ont transmis l’ordre de ne pas prendre parole.
De retour dans la capitale, ses lieutenants sont montés au créneau pour fustiger le régime.
Suite à une déclaration du directeur du cabinet de la Présidence, Me Henry Rabary Njaka , indiquant que ce qui s’est passé le week-end était un malentendu, Marc Ravalomanana a réagi : « Si de telle situation ne s’améliorent pas et si le régime ne fait d’effort pour cesser ces restrictions, il se peut que je quitte le processus de réconciliation ». .
Ce malentendu a lieu au moment où se tient une réunion d’évaluation du Groupe International de Contact pour Madagascar.
James Ramarosaona