AFRIKIPRESSE. Paris – Le triste anniversaire de l’enlèvement des 279 lycéennes de Chibok a été célébré mardi 14 avril 2015 au Nigéria, mais aussi dans d’autres pays du monde dont la France.
Une mobilisation en vue de la libération de 220 jeunes filles détenues par les terroristes dans un lieu inconnu, s’est tenue dans l’après-midi du mardi 14 avril au Champ de Mars de Paris, à quelques mètres du Tour Eiffel.
La manifestation fut à l’initiative d’une simple citoyenne dénommée Capucine NIELLYrejointe par des organisations de la société civile dont entre autres le Mouvement pour la Paix et contre le Terrorisme, Femmes Solidaires, Osez le féminisme et Otages du monde.
Rassemblé derrière une banderole «Bring back our girls now» et entourés de ballons rouges, le groupe d’une cinquantaine de personnes a scandé ce cri de ralliement pour exiger le retour des lycéennes.
Parmi les personnalités au Champ de Mars de Paris, citons l’ancienne ministre de la Francophonie du gouvernement Ayrault, Yamina BENGUIGUI, l’ex- compagne du président français, Valérie TRIERWEILER, l’ancienne chef de file de la « Manif pour tous » Frigide BARJOT.
[Christine TAUBIRA et Michel HIDALGO pas en reste]
La ministre française de la Justice a tweeté ceci mardi à midi : « #BringBackOurGirls, elles sont de tourments et de joie, d’esprit et d’espoir, elles sont nos filles, bourreaux! Rendez-les à leur avenir », tandis que la maire de Paris a lancé ce message sur les réseaux sociaux : « Paris n’oublie pas les lycéennes nigérianes enlevées il y a un an. Continuons à nous mobiliser ».
L’ONG de défense de droits de l’homme Amnesty International, à l’occasion de ce triste anniversaire a noté un amer constat : « Au moins 2.000 femmes et jeunes filles nigérianes ont été enlevées par Boko Haram, et réduites à l’état d’esclaves sexuels ou forcées à combattre depuis 2014 »
Intitulé « Notre métier est d’abattre, de massacrer et de tuer. Boko Haram fait régner la terreur », le rapport d’Amnesty est fondé sur 200 témoignages dont 28 émanent de filles ayant échappé à leurs ravisseurs.
Le dit rapport dresse un tableau accablant des exactions commises par la secte Boko Haram.
James RAMAROSAONA