La lutte ivoirienne a réalisé une belle performance à ces jeux de la Francophonie ; notamment au niveau de la lutte olympique. Après cette première phase de la compétition, Koné Ibrahima, sélectionneur national a le regard tourné sur la suite de la compétition en lutte africaine. Une dernière étape qui démarre le jeudi 3 août 2023 au stade Tata Raphaël de Kinshasa.
En 2017 à Abidjan, la lutte ivoirienne n’avait rien remporté au niveau de la lutte olympique. Une contre-performance à domicile qui est restée au travers de la gorge de l’équipe dirigeante et du staff technique. Cette déconvenue a été ‘’réparée’’ à Kinshasa en République Démocratique du Congo à la faveur des 9èmes jeux de la Francophonie. Sur quatre lutteurs engagés en lutte olympique, trois sont montés sur le podium : Yapi Caroline et Amy Youin pour la médaille d’argent et Lago Guy Alain pour la médaille de bronze.
« Le bilan de la première étape est satisfaisant, mais j’aurais voulu plus. J’ai aligné 4 athlètes pour la lutte olympique, j’aurais voulu avoir 4 médailles d’or, mais ça n’a pas été le cas. L’homme propose, Dieu dispose. Dieu a disposé deux médailles d’argent, une médaille de bronze », a confié Koné Ibrahima.
Selon lui, il n’était pas évident d’avoir ces résultats. « Avec le niveau de la compétition, il n’était pas évident d’avoir ses résultats. Je félicite les athlètes qui ont travaillé dur pour relever le défi », a-t-il soutenu.
Cette première phase de la compétition terminée, Koné Ibrahima se projette sur la lutte Africaine. Cette compétition démarre le jeudi 3 août 2023 au stade Tata Raphaël de Kinshasa. Amy Youin, Traoré Tintin, Yapi Caroline, Lago Guy Alain seront à nouveau sur le tapis pour combattre dans leur différente catégorie.
« Pour la lutte africaine, je suis certain que nous allons nous surpasser. Selon mes prévisions, nos athlètes ont de réelles chances d’être sur le podium au niveau de la lutte africaine. Nous allons montrer que nous avons notre place au niveau de la lutte africaine. La lutte ivoirienne commence à se porter de mieux en mieux (…) La lutte ivoirienne progresse. Depuis l’arrivée du président de la Fédération Allou Honoré, il y a eu beaucoup d’innovations. Ce qui a permis de relever le niveau des athlètes. Et les résultats suivent », a confié Koné Ibrahima, le sélectionneur national.
Ange Kouadio à Kinshasa