Une nouvelle ère s’est ouverte avec l’élection du Malgache Ahmad à la tête de la Confédération Africaine de Football (CAF) le jeudi 16 mars 2017 à Addis-Abeba. Par 34 voix contre 20, le nouveau président a terrassé l’ancien locataire du palais du Caire , exauçant ainsi le vœu de la majorité des présidents des fédérations nationales.
La question de l’avenir de l’institution demeure, au vu de ce qui s’est passé lors de l’assemblée générale en terre éthiopienne. Des dissensions sont apparues au cours de ce rendez-vous et surtout lors de la campagne électorale pour les trois scrutins : présidentiel, Comité Exécutif et Conseil de la FIFA.
Il y a d’abord la position des membres de la Zone Sud (COSAFA) contre le président sortant Issa Hayatou, ce qui n’a pas été du goût des partisans de ce dernier. Ensuite, l’opposition de deux blocs Francophone-Anglophone qui se sont ‘’affrontés’’ et qui a vu la victoire des Anglophones.
Enfin, le soutien visible du président de la FIFA Gianni Infantino à Ahmad n’a pas été du tout apprécié par les inconditionnels du président Hayatou qui y ont vu un parti-pris flagrant de la FIFA contrairement à ses textes.
Sans qu’il s’agisse de réactions de mauvais perdants , les vaincus craignent que les rancœurs nées des trois scrutins aient des conséquences sur le fonctionnement de la machine CAF.
Il appartient au nouveau président d’user de sagesse, d’habileté et de tact pour ramener tous les protagonistes dans le même moule pour la bonne marche de l’institution.
Adou Mel