Le Président de la République, Chef Suprême des Armées a reçu le 10 mai 2017 les représentants des Forces en arme mécontentes, qui exigeaient le paiement de primes exceptionnelles. Les images que nous avons vues à la télévision nationale ont rassuré les ivoiriens et ceux qui ont fait de la Côte d’Ivoire leur résidence.
Nous étions tous convaincus que l’engagement pris par les hommes en arme serait une source de quiétude pour la nation ivoirienne. Nous avions l’assurance que le message du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA a été entendu et bien saisi. Mais quelques heures après cette rencontre, certains hommes en arme se sont bruyamment manifestés à Abidjan, à Bouaké, à Korhogo et à Odienné, à Guiglo…, donnant des signes de frayeur aux populations. C’est dommage et mille fois dommage pour nos hommes en arme et pour l’image de notre pays.
Cette situation nous amène, nous les civils, à nous poser beaucoup de questions :
ceux qui sont allés au Palais Présidentiel rencontrer le Président de la République, sont-ils vraiment représentatifs des intérêts des hommes en arme ? Apparemment non, vu ce qu’il nous a été donné de constater.
Qui sont ceux qui les ont sélectionnés et convoyés au Palais Présidentiel ? N’a-t-on pas convoyé au Palais Présidentiel des individus qui n’ont aucune prise sur les différents groupes auteurs de revendications de nos hommes en arme ?Les Services de renseignement de la République ont-ils véritablement joué leurs rôles et travaillé correctement comme il se doit ? Nous sommes en droit maintenant d’en douter. Le Président Alassane OUATTARA, n’a-t-il pas été induit en erreur de manière involontaire ou volontaire ? Qui doit endosser la responsabilité de cette situation ? N’y a-t-il pas anguille sous roche pour que l’on observe autant de défaillance ?
Le moment est venu d’identifier clairement les véritables meneurs de cette fronde des hommes en arme. Que les masques et les cagoules tombent enfin sur cette crise interminable des Forces en arme.
Que les responsabilités soient situées au niveau de ceux qui sont autour du Président de la République et le renseignent quotidiennement sur ces éternelles revendications. Nous restons convaincus que c’est à cette seule et unique condition que nous pourrons trouver des solutions durables à cette crise qui n’a que trop duré. Les ivoiriens, dans leur grande majorité sont fatigués. Nous voulons vaquer à nos occupations quotidiennes sans avoir la peur au ventre.
Le Ministre Joël N’GUESSAN
Secrétaire Général Adjoint du RDR chargé de la Communication, Porte-Parole