Le Mali est à n’en point douter le favori du groupe D qui héberge également l’Angola et la Mauritanie. Cet habitué du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) de football sera à sa cinquième édition en Algérie. Bon nombre d’analystes sportifs sur le continent lui prédisent le sacre continental cette année.
–Un rêve légitime
Le Mali rêve gros et grand au moment où il s’apprête à engager les hostilités en Algérie. Pour avoir tutoyé l’Afrique à deux reprises sans succès, le Mali pense que son heure doit sonner sur la terre algérienne tant il a des arguments solides pour se hisser sur le toit de l’Afrique. Pour cette expédition, le sélectionneur Nouhoum Diané conduit un effectif dont huit joueurs ont pris part à la dernière édition au Cameroun. Une donne à ne pas négliger.
Il pourra compter sur les services de Germain Berthé, Barou Sanogo, Fady Coulibaly, Ousmane Diallo, Mamadou Doumbia, Djibril Coulibaly, Ousmane Coulibaly, Hamidou Sinayoko, Souleymane Coulibaly, Nankoma Keita, Ibourahima Sidibé, …tous issus des principaux clubs de Ligue 1 du pays (Real De Bamako, Djoliba AC, Stade Malien…)
–Une belle carte de visite en poche
Le Mali présente une bonne carte de visite qui lui permet de rêver gros dans ce tournoi. En quatre éditions, les Aigles ont joué deux finales qu’ils ont malheureusement et nettement perdues. En 2016 au Rwanda, ils ont été défaits (3-0) par les Léopards de Florent Ibenge et en 2020 au Cameroun par les Lions de l’Atlas (2-0). Ces deux défaites sont toujours comme un os dans la gorge des Maliens qui ruminent une belle revanche.
En 2011 pour ses premiers pas, le Mali a terminé en 4ème position dans son groupe derrière la Côte d’Ivoire (3ème), la RD Congo (2ème) et le Cameroun (1er). Il a obtenu un seul point qui n’est autre le résultat du match nul contre la RD Congo. En 2014 en Afrique du Sud, Les Aigles
ont achevé leur course en quart de finale contre les Warriors du Zimbabwe (1-2) alors qu’ils avaient terminé en tête de leur poule avec 7 points devant les Super Eagles, les Bafana Bafana et les Mambas. C’est dire que le Mali aura son mot à dire à cette édition.
Adou Mel