Abidjan abrite depuis le lundi 10 novembre 2014 pour trois jours, la première réunion du comité de pilotage de l’étude sur l’évaluation des organes permanents de l’Association des producteurs de pétrole africains (APPA).
Cette réunion fait suite à une résolution du conseil des ministres de l’Association qui veut engager des réformes car l’impact des activités de l’APPA sur le développement du secteur pétrolier et gazier des pays membres n’est pas bien perçu.
Adama Toungara, ministre du Pétrole et de l’Energie a souligné que l’objectif assigné au comité est de mener à bien une réflexion approfondie sur les textes de base du secrétariat exécutif et du fonds pour la coopération technique: « Vous ferez l’analyse et la synthèse des propositions soumises par les pays membres en préparation à la session extraordinaire du conseil des ministres des pays membres de l’APPA du 21 janvier 2015 ». Créée le 27 janvier 1987 à Lagos au Nigeria, pour servir de plateforme commune de coopération, de collaboration, de partage des connaissances et de compétences entre les pays africains producteurs de pétrole, l’APPA, dont le Siège est à Brazzaville (Congo), compte présentement dix-huit pays membres.
Ces pays détiennent la quasi-totalité des réserves et de la production de pétrole et de gaz de l’Afrique avec notamment pour le pétrole brut en 2013, 8% des réserves prouvées mondiales et une production de 9,4 millions de barils par jour, soit 10% de la production mondiale. Au niveau du gaz naturel en 2012, ce sont 8% des réserves prouvées mondiales et 6% de la production mondiale.
F.O