Partira ou partira pas ? C’est la seule question à laquelle le Président Joseph Kabila doit répondre devant les Congolais, et il doit partager les faveurs de sa réponse avec la communauté internationale. Mais, Joseph Kabila s’impose à lui-même une raison politique bizarre. Il n’hésite pas , malgré une constitution qui limite à deux mandats , sa présence à la tête de la République Démocratique du Congo, à mener « une campagne » pour rester au pouvoir.
Joseph Kabila fait tout. Il fait du chiffre pour atteindre 2017. Gonfle les statistiques de sa gestion à la tête de la République Démocratique du Congo. Et, quand les partenaires de son pays, comme l’Union Européenne, les Etats-Unis évoquent sa résistance politique illégale, Joseph Kabila brandit la République Démocratique du Congo comme un État souverain. Mais que va chercher Joseph Kabila au Saint Siège de l’État du Vatican à deux mois de la fin de son mandat présidentiel ? Voulait-il prendre le Pape François comme témoin de sa résistance illégale ? Où alors, dire au Souverain Pontife qu’il quittera le pouvoir à la fin de son mandat ? L’affaire est sérieuse , et les Congolais n’ont cessé de demander le départ de Joseph Kabila. On se demande encore, si Joseph Kabila a apporté au Pape François, la réponse qu’il ne pouvait dire à Kinshasa. La promesse de dire qu’il quitte le pouvoir après ses deux mandats constitutionnels. En réalité, Joseph Kabila peut s’offrir une protection du Saint Siège, pour espérer sortir par la grande porte. Seulement, le Pape François est un serviteur de Dieu, connecté aux réalités politiques en Afrique. Il faudrait pour cela que Joseph Kabila soit capable de dire la vérité au Pape François, chef de l’État du Vatican, pour qu’il fasse exploser la vérité entre la classe politique congolaise. Car l’avenir politique de la République Démocratique du Congo pourrait désormais dépendre de cette très haute audience du Pape François accordée à Joseph Kabila -/-
Ben Ismaêl