Le secrétaire d’État Touré Mamadou, Secrétaire national du Rdr chargé de la jeunesse, était face aux mouvements de soutien au Président Alassane Ouattara, le samedi 30 septembre 2017, au siège du parti, à Cocody Rue Lepic, venus le célébrer pour sa nomination en qualité de Secrétaire général délégué du parti.
Il a saisi l’occasion pour fustiger le comportement des «enfants» du parti qui ont « renié » leur papa, le Président Alassane Ouattara.
«Le message du Président Alassane Ouattara a été clair . Nous devons travailler à unir, travailler au rassemblement. Mais, d’abord au sein de notre parti. Je crois que c’est cette nouvelle dynamique que la présidente de notre parti, Mme Dagri Diabaté et ses collaborateurs veulent impulser. C’est à dire, rassembler toute la famille, tous les enfants d’Alassane Ouattara. Je ne parle pas des enfants qui renient leur père. Je parle de ceux qui reconnaissent le mérite de leur père», a dit le Secrétaire général délégué du Rdr.
Il a demandé «aux enfants qui sont restés fidèles» à aller également vers les autres pour leur porter le message de l’union et du rassemblement autour du Président Alassane Ouattara : « Un papa reste un papa. Quel que soit le niveau des problèmes, ils doivent être réglés en famille. À vous, j’exhorte à avoir le discours de l’union. N’excluez personne. N’attaquez personne et ne dénigrée personne. Restez fidèles au Président. Ne descendez pas là où certains veulent nous faire descendre».
«J’ai été découpé à la machette, à cause de Alassane Ouattara »,
Touré Mamadou a mis en garde contre toute action dirigée contre le Président Alassane Ouattara : « Ne touchez pas à Alassane Ouattara. Celui qui va s’amuser à toucher à Alassane Ouattara, il nous trouvera sur son chemin».
À ses détracteurs au sein du parti (ceux qui rougissent de sa montée dans la hiérarchie du parti et de ses autres promotions au nom du parti),Touré Mamadou a rappelé les souffrances subies à cause de son combat pour le parti. Notamment, son passage à la Sorbonne au Plateau : «(…) Dans ma jeune carrière politique, j’ai été à la Sorbonne au Plateau, à des moments où personne ne pouvait s’y rendre au nom du Président Alassane Ouattara. Mais, moi, j’y ai été. Et j’ai affronté les militants du Front populaire ivoirien (Fpi). Blé Guirao et d’autres venaient de temps en temps me soutenir. J’ai été arrêté à plusieurs reprises et jeté au commissariat de police du 1er arrondissement. J’ai été découpé à la machette. J’ai connu deux tentatives d’enlèvement. J’ai eu la jambe fracturée. Malgré ça, j’ai gardé le cap. Alors je veux dire ceux qui m’attaquent sur les réseaux sociaux ou ailleurs, que je ne porte jamais de cagoule lorsque je me bats ».
Jean-Hubert Koffo