Visé par une plainte d’une brésilienne, le taekwondo in ivoirien Cheikh Cissé aurait écopé d’un avertissement suite à des commentaires faits au cour d’un échange et considérés comme déplacés.
Selon les informations recueillies par Afrikipresse, Cheikh Cissé a été victime de son humour ivoirien et africain.
Alors qu’il était contrôlé et palpé d’une part, et que des commentaires étaient faits d’autres part par les uns et les autres, l’athlète a interpellé la plaignante sur la propension des uns et des autres à tolérer les tatouages chez les femmes, mais à les condamner lorsqu’il s’agit du genre masculin.
La remarque n’a pas plu à la brésilienne, n’ayant pu supporter les arguments de la discussion qui a suivi, elle a porté plainte pour outrage et harcèlement.
La scène s’est passée en public devant témoin à Rio, et non dans une chambre nu dans un espace où il n’y avait que la plaignante et le jeune sportif ivoirien.
“Une blague, un humour perçu comme normal chez nous en Côte d’Ivoire peut être mal perçu au Brésil qui est d’une culture autre que notre culture francophone et africaine”, confie un membre de la délégation ivoirienne joint à Rio.
Malgré cette situation et l’alerte au sujet du kinésithérapeute de Muriel Ahouré, qui a eu finalement un badge d’accès régulier et non permanent (il ne peut résider sur le site av c les athlètes mais a accès aux espaces de compétition), l’ambiance est au beau fixe, selon notre source, au sein des athlètes ivoiriens.
Alice Ouédraogo