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    Investiture de l’union des chefs traditionnels et communautaires de Bouaké : ce qu’Amadou Koné a dit à Ahoussou Jeannot (Côte d’Ivoire)

    Investiture de l’union des chefs traditionnels et communautaires de Bouaké : ce qu’Amadou Koné a dit à Ahoussou Jeannot (Côte d’Ivoire)
    Publié le
    Par
    Charles Kouassi
    Lecture 3 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    Le bureau exécutif de l’union des chefs de tribus, de villages, de communautés et des notables du département de Bouaké (UCVCCN-Bouaké) dans la région du Gbêkê au centre de la Côte d’Ivoire a été investi par Ahoussou Kouadio Jeannot, président du Sénat et Amadou Koné, ministre des transports, parrains de la cérémonie. C’était le dimanche 17 novembre 2019 au centre culturel Jacques Aka de Bouaké.

    Ils sont issus des huit tribus Akan installés dans les 7 cantons et 350 villages constituant le département de Bouaké.

    Eux, ce sont les chefs de tribus, les chefs de villages, les notables, ajoutés aux 3 grandes communautés résidant à Bouaké. Ces têtes couronnées et leaders communautaires ont décidé de se regrouper dans un cadre permanent de dialogue et de paix, leur permettant de renforcer la cohésion sociale rompue par les crises successives en Côte d’Ivoire et singulièrement à Bouaké.

    Nommé président de cette union depuis le 9 novembre 2019, Nana Kouadio Kan Brou II, enseignant de formation à la retraite, a été investi ce dimanche en présence du président du sénat Ahoussou Jeannot, des ministres Amadou Koné, Jean Claude Kouassi et Jeanne Peumond ainsi que de Louis Habonouan, PCA de l’ONEP et président d’honneur de l’union.

    « On a perdu cette paix à un moment donné. Grâce au président Alassane Ouattara et l’ensemble de ses frères dont Henri Konan Bédié dans le cadre de l’Alliance RHDP, nous avons reconquis la paix. Il s’agit pour nous, pour nos parents, pour nos enfants de préserver cette paix. Et comme nous l’a enseigné le père fondateur de la nation ivoirienne, Houphouêt-Boigny, il n’y a que dans l’union, le dialogue que nous pouvons préserver cette paix » a dit Amadou Koné.

    Il a salué et remercié Nana Ngoran Koffi représentant de la reine Akoua Boni II de Sakassou à cette cérémonie, qui avec les autres chefs traditionnels baoulés ont contribué au retour de la paix à Béoumi après les évènements de mai 2019.

    « Les chefs de cantons et de villages du Gbêkê ont entrepris une tournée éprouvante, nuit et jour pour nous enseigner la paix et la cohésion. Nous comptons sur vous pour que dans le respect et l’entente nous travaillions avec cette nouvelle union qui vient de naître, afin que notre région qui a souffert des affres de la guerre, notre région qui a mis du retard à se relever de la crise que nous avons connue, nous nous donnions la main pour fraterniser » a-t-il ajouté.

    Pour lui, la naissance d’une telle union vise à rapprocher davantage les populations qui vivent depuis des décennies voire des siècles afin qu’elles adoptent le bon comportement et le bon ton à un an des présidentielles d’octobre 2020.

    Au président du Sénat, Ahoussou Jeannot, parrain de la cérémonie, Amadou Koné a dit :

    « Au nom des cadres du Gbêkê, je voudrais que vous nous aidiez à accompagner toutes les initiatives visant à la stabilité du Gbêkê afin que les populations bénéficient des fruits de la croissance impulsée par le président Alassane Ouattara. Nous les cadres, nous allons continuer sous l’égide de la reine mère des baoulés à travailler avec les chefs traditionnels pour ramener définitivement la paix dans le Gbêkê » a-t-il promis.

    Enfin il a exhorté les chefs baoulés du département de Bouaké à implémenter cette idée d’union autour de la paix et la cohésion dans les autres 19 départements du pays et du V baoulé en Côte d’Ivoire.

    Le président Alassane Ouattara a offert la somme de 10 millions de Fcfa pour l’organisation de ladite cérémonie.

    L’union des chefs de tribus, de villages, de communautés et des notables du département de Bouaké (UCVCCN-Bouaké) organise dans les jours à venir un séminaire pour dégager son premier plan d’action de développement (PI) sur la période novembre-Décembre 2019 puis le second plan (PII) de janvier à décembre 2020. Pour le nouvel an, elle organise la première édition de Nana agni (pour souhaiter la bonne année) autour de 12 cantons du Gbêkê à Bouaké puis une seconde édition à Sakassou avec les 39 cantons du pays Baoulé en Côte d’Ivoire.

    Philippe Kouhon, envoyé spécial à Bouaké

     

     

     

     

     

     

     

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