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    Internet en Afrique : pour une plus grande transparence des données

    Internet en Afrique : pour une plus grande transparence des données
    Publié le
    Par
    Charles Kouassi
    Lecture 4 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    Il est prévu que, d’ici à 2020, le continent africain connaisse la croissance du trafic Internet (IP) la plus élevée dans le monde entier. Pendant la même période, les vitesses de connexion fixe à haut débit seront multipliées par 2,4 et la vitesse moyenne de connexion mobile sera de 5 Mbit/s.
    La transformation de la numérisation globale, basée sur l’adoption de dispositifs personnels et le déploiement de connections machine à machine (M2M), aura un impact encore plus grand sur la croissance du trafic Internet.

    Au cours des cinq prochaines années, les réseaux IP globaux prendront en charge jusqu’à 10 milliards de nouveaux terminaux et connexions en 2020. En Afrique ̶ le continent étant un centre axé sur le mobile ̶ , on comptera environ 1,5 terminal en réseau par habitant en 2020—77% de ces terminaux seront reliés à un réseau de télécommunication mobile.

    Les applications telles que les dispositifs numériques de contrôle de santé, les compteurs intelligents, la surveillance vidéo, et un grand nombre d’autres services M2M utiles mettent en place des nouvelles conditions du réseau et des augmentations du trafic progressives.

    Avec la dépendance croissante vis-à-vis les réseaux mobiles et fixe à haut débit, les problèmes de sécurité deviennent prioritaires pour les fournisseurs de service, les gouvernements, les entreprises et les clients.

    Étant donné cette augmentation du trafic internet, il est évident qu’il faut des mesures de sécurité exhaustives afin de sécuriser les données et de réduire le risque de fraude et d’activités illicites au niveau du réseau.

    Grâce à une bonne gouvernance, il est possible de générer des revenus que les gouvernements pourraient investir dans le développement socio-économique, par le biais de micro-contributions prélevées sur les télécommunications.

    D’après James Claude, le vice-président des technologies chez Global Voice Group (GVG), les gouvernements et les régulateurs pourraient maîtriser le secteur des télécommunications en expansion grâce au système automatisé de monitoring des revenus (Automated Revenue Monitoring System ou ARMS) développé par la société Global Voice Group (GVG). Ce système leur permettrait de contrôler les données télécoms et de se moderniser, afin de remplir toutes les exigences les plus récentes du secteur.

    M. Claude affirme que GVG a conçu le système ARMS afin de répondre aux besoins grandissants des autorités réglementaires et fiscales en matière de contrôle et de vérification du revenu des télécoms.

    L’ARMS se trouve à l’avant-garde du développement fiscal et des télécommunications dans plusieurs pays africains émergents et en développement.

    Le système recueille les données suivantes :

    • Le rechargement de crédit d’appel prépayé via
    o des cartes à gratter ;
    o des recharges électroniques locales de crédit d’appel ;
    o des rechanges de crédit internet ;
    o des rechanges de crédit international (via API, les services web, etc.).
    • les services post-payés ;
    • les services en ligne ;
    • les services de données ;
    • les services SMS ;
    • les services voix ;
    • les services Internet ;
    • le trafic national On-Net par opérateur ;
    • le revenu moyen par abonné ;
    • le nombre total de minutes générées par les appels réussis ;
    • le nombre total de clients actifs (prépayé et post-payé) ;
    • le nombre de nouveaux clients.

    M. Claude affirme que les données saisies par l’ARMS peuvent être utilisées pour le contrôle réglementaire, l’audit financier et fiscal, le monitoring du marché et de l’information commerciale, la détection de la fraude et les mitigations (l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent) et la facilitation du processus de prise de décision.

    Ces pays présentent de nombreux besoins de développement et avec un monitoring et une gouvernance appropriés, ils seraient en mesure d’exploiter le potentiel des télécommunications et donc de générer des fonds pour leurs priorités socio-économiques. Le système ARMS peut leur offrir la transparence requise pour ce faire.

    L’accès à des informations exactes sur la dynamique du marché mène à une meilleure gouvernance du secteur des télécoms, à une croissance du marché et à une augmentation des revenus du gouvernement et du secteur privé, ainsi qu’à des prix plus intéressants pour les consommateurs.

    L’élément clé de la bonne gouvernance est la transparence, et l’ARMS peut offrir aux gouvernements la visibilité requise sur le secteur des télécommunications

    Une contribution de WRITERS GROUP

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    Recrutement ARSTM

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