La signature d’un accord définitif signifie-t-elle la fin des manifestations politiques en Guinée ?
Pour sa part Cellou Dalein Diallo, leader de l’union des forces démocratiques de Guinée –UFDG- a justifié Jeudi à Conakry la nécessité pour les opposants au régime Condé d’accepter ce compromis : « … pour privilégier la paix dans le pays, le dialogue, et renoncer à l’affrontement, nous avons décidé de venir accepter de faire des concessions en espérant que les engagements pris cette fois-ci, vont être appliqués par le gouvernement et la CENI –commission électorale nationale indépendante- ».
À la question de savoir si l’opposition ne s’est pas fait avoir en signant cet énième accord alors que les précédents n’ont pas été appliqués, le chef de file de l’opposition dit : « Je ne sais pas. (…) Seul l’avenir nous dira si on a eu raison ou pas, parce que la préservation de la paix passe par le respect du droit des autres mais aussi les lois de la République et les accords politiques. Si on signe les accords, on ne les respecte pas, naturellement, l’opposition n’aura pas d’autres recours que celui de la rue. On espère que ça ne sera pas le cas. Tous les engagements pris seront respectés. Si ce n’est pas le cas, on avisera », a averti l’opposant Cellou Dalein Diallo.
En plus de l’engagement pris par le ministre de la justice et président du cadre du dialogue politique, le secrétaire permanent du RPG arc-en-ciel, -parti au pouvoir-, Lansana Komara a assuré que la mouvance présidentielle s’engage « à mettre en œuvre toutes les recommandations et les résultats contenus dans le document que nous venons de signer. Nous ferons tout pour que ces résultats soient traduits dans les actes afin que nous puissions avancer ».
Aliou BM Diallo, à Conakry