Afrikipresse-Conakry. La classe politique de l’opposition qui réclame un dialogue politique ”inclusif et serein” avec le gouvernement, la recomposition de la commission électorale nationale indépendante (CENI) , le respect de la loi, estime que le pays ”s’achemine inexorablement vers une véritable confrontation si ces manquements” énoncés ne sont pas pris en compte.
”Si le dialogue politique n’est pas renoué, si le consensus n’est pas recherché, si la loi et la constitution ne sont pas respectées, si la CENI continuait sa fuite en avant, il y a de grands risques pour que l’instabilité politique s’invite en République de Guinée”, a averti l’opposant Aboubacak Sylla à l’attention d’une mission à Conakry du Programme des nations Unies pour le développement (PNUD) basé à Dakar.
Au sortir d’une rencontre à huis clos, mardi à Conakry, l’opposition guinéenne a réitéré sa volonté de voir l’implication de la communauté internationale ”dès maintenant” dans le processus électoral guinéen. Ce, explique-t-elle, ”pour évier qu’à l’avenir, elle ne soit obligée d’intervenir pour éteindre un conflit majeur alors qu’il est possible de prévenir”.
L’administratrice du PNUD, Helen Clark
La rencontre de la mission du bureau du PNUD basé à Dakar avec l’opposition guinéenne est intervenue 24 h seulement avant l’arrivée de l’Administratrice du PNUD, Mme Helen Clark, qui est attendue ce mercredi 11 février à Conakry, pour une visite de travail de 72 heures.
Mme Helen Clark arrive à Conakry dans le cadre d’une tournée qu’elle effectue en Guinée, au Libéria et en Sierra Léone, les trois pays les plus affectés par Ebola, selon un communiqué transmis par le bureau du PNUD à Conakry.
L’année 2015 constitue une année électorale en Guinée. Des élections locales sont en attentes depuis 2005 et la présidentielle, en principe doit se tenir cette même année 2015.
Mamadou Aliou BM Diallo, à Conakry
