Le Président du Parlement ivoirien, Guillaume Soro se prononce sur le mandat d’arrêt international lancé contre lui par la justice burkinabè, pour son “implication” présumée dans le coup d’État manqué du général Gilbert Diendéré, en septembre 2015.
Dans un entretien accordé à nos confrères “Le Point Afrique”, l’ancien premier ministre assure que tout se saura le moment venu.
Le numéro un de l’Assemblée Nationale de Côte d’ivoire dit toutefois s’en tenir à la position officielle de la haute hiérarchie.
“Je préfère m’en tenir à la position officielle de l’État de Côte d’Ivoire, réaffirmée par le Chef de l’Etat dans le courrier de protestation adressé aux autorités burkinabè, qu’il a publié”, a répondu M. Soro, au journaliste.
D’après lui, “le président Ouattara s’est élevé contre une certaine manière de faire, qui viole les us et coutumes diplomatiques et bafoue l’excellence des relations entre nos deux États . Il a réaffirmé sa volonté de régler ce différend entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso par la voie diplomatique. C’est également notre position”.
Alors que cette affaire n’a pas encore connu son épilogue, Guillaume Soro assure : “le jour viendra où tout se saura. Comme on le dit chez nous, nos ennemis ont la montre, mais nous, nous avons le temps avec nous “.
Aliou BM Diallo