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    “Gbagbo peut-il gagner son procès ?”

    “Gbagbo peut-il gagner son procès ?”
    Publié le
    Par
    Charles Kouassi
    Lecture 4 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    u menu de cette revue de presse internationale, jeudi 28 janvier, l’ouverture du procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé devant la Cour pénale internationale, la visite du président iranien Hassan Rohani à Paris, et Michael Jackson bientôt incarné par un acteur… blanc.

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    On commence cette revue de presse internationale avec l’ouverture aujourd’hui à La Haye du procès de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ancien ministre Charles Blé Goudé devant la Cour pénale internationale.
     
    C’est la première fois qu’un ex-chef d’État africain est appelé à répondre de ses actes devant la CPI – c’est donc un procès-test qui débute aujourd’hui, d’après The New York Times, qui rappelle que l’ancien président ivoirien est mis en cause pour quatre chefs de crimes contre l’humanité en relation avec la violence qui a entouré l’élection présidentielle de 2010, et qu’aux yeux de certains de ses compatriotes, Laurent Gbagbo n’est «rien de plus qu’un bourreau qui a commandité la mort et les viols de dizaines de personnes», tandis que pour d’autres, il est devenu «un martyr et un héros, qui mérite la liberté». L’ex-chef de l’Etat ivoirien a-t-il une chance de gagner ce procès? C’est la question du journal Bénin Monde Infos, repris par Courrier International. Le quotidien béninois répond de façon assez positive à cette interrogation, tout d’abord parce que l’argument, de Gbagbo et de ses soutiens, sur le caractère «partial» du procès, serait alimenté par le fait qu’aucun suspect pro-Ouattara n’a été emprisonné, et encore moins transféré à la CPI. «Le procès concerne deux camps mais la cour ne s’intéresse qu’à un seul», relève le journal, qui explique aussi que la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, dont le président Ouattara a fait son cheval de bataille, fait de «la libération de Laurent Gbagbo une étape essentielle» de ce processus. Plusieurs raisons militeraient néanmoins contre une éventuelle relaxe de l’ex-dirigeant, qui continue de dire qu’il est le président qui a été élu lors de la présidentielle de 2010, ce qui aurait tendance à jouer contre lui étant donné que c’est Alassane Ouattara qui est reconnu comme tel par la communauté internationale. Dans ce contexte, une relaxe, même temporaire, peut aussi être perçue comme susceptible de semer de nouveaux troubles.
     
    Au menu également, la visite actuellement en France d’Hassan Rohani, la première visite officielle du président iranien dans le pays. «Bienvenue en Europe, M.Rohani» –  voilà pour le message d’accueil du Monde, qui dit sa satisfaction de voir Paris renouer avec une nation qui est «un pays d’avenir au Moyen-Orient, l’un des plus prometteurs, une puissance régionale avec laquelle il faut compter». «Mais la France, prévient le journal, ne doit pas se tromper sur la nature du régime iranien: théocratie complexe, ambiguë, pas unanimement décidée à s’ouvrir à l’Ouest». Oui, écrit le journal, «sortir l’Iran de son statut de paria est un objectif diplomatique prometteur, surtout si les Européens arrivent à faciliter un dialogue entre Téhéran et Riyad. Mais il faut s’y employer sans illusion, (car) il dépend moins de ce que souhaitent les Européens que de l’issue de la bataille en cours à Téhéran entre «durs» et «réformateurs»». Vue de Téhéran, la visite du président iranien à Paris est présentée comme « e début d’une nouvelle ère pour les liens politiques et économiques», selon l’ancien diplomate iranien Seyed Hossein Mousavian, plutôt proche de Rohani et professeur à Princeton, qui signe une tribune dans The Tehran Times, où il se demande si «les discussions directes entre le président iranien et le président français déboucheront sur une relation forte et solide entre les deux pays». Le journal évoque notamment la position de la France lors des négociations sur le nucléaire iranien, n’oubliant pas de rappeler que Paris «avait opté pour une position intransigeante, plus extrême même, je cite, que celle défendue par les Etats-Unis».
     
    Tout autre chose pour terminer, la polémique autour du prochain rôle joué par l’acteur américain Joseph Fiennes. En plein débat sur le manque de diversité ethnique dans la liste des nommés aux Oscars, la nouvelle n’est pas passée inaperçue: l’acteur … Lire la suite sur notre site web.&a

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