Interrogé lors de sa conférence de presse du jeudi 20 février 2020, sur le mémoire des avocats de l’État de Côte d’ivoire auprès de la CPI concernant la libération totale de Gbagbo, le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, a parlé d’incompréhension , et a appelé à ne pas faire de confusion.
« Il y a une vraie incompréhension. L’État de Côte d’ivoire a des avocats qui sont à la CPI. Mais souvent en fonction du déroulement du procès, les avocats peuvent prendre leur responsabilité.
Ils n’ont pas à se référer au chef de l’état comme veuillent nous faire croire certaines presses.
Ce qui est sûr, la Côte d’ivoire où les crimes jugés ont eu lieu, ne peut pas être absente au procès.
Enfin, notre position constante au niveau du gouvernement a été de dire que nous ne nous interférons pas dans les affaires de justice.
Dans tous les communiqués du gouvernement, nous avons toujours pris acte de toutes les décisions de la CPI » a dit Amadou Gon Coulibaly.
Faisant un parallèle avec la situation dans l’autre camp, suite à la démarche de dialogue avec les autorités ivoiriennes, le chef du gouvernement a dit : « Il n’y a pas longtemps, un responsable de parti a dit parler au nom des personnes dont vous parlez. Il y a eu un communiqué des avocats de ces mêmes personnes qui a dit que ce n’est pas en leur nom ( rire dans la salle). Vous voyez, c’est une question de justice et nous attendons que la procédure judiciaire au niveau de la CPI suive son cours puis s’achève. Alors nous prendrons acte. Je n’ai pas d’autres commentaires à faire ».
Philippe Kouhon